La tradition de la clôture au zénith du vendredi et de la fin de mois au plus haut a été respectée : qu'il existe ou non des raisons objectives, Wall Street monte le vendredi.
Et ce quoi qu'il arrive, depuis la mise en oeuvre du 'QE3'... et son extinction prochain n'y change rien puisque les opérateurs parient que selon un scénario merveilleusement écrit, la BCE va prendre le relai des injections monétaires avant cet automne (se contentant dans un 1er temps d'annoncer une baisse de taux ce jeudi).
Le 'Dow ' (+0,11%), le 'S&P' (+0,18% à 1.924) ont clôturé sur de nouveaux records historique, le 'Dow Transport' (-0,07%) a inscrit un record absolu en séance à 8.113Pts... mais tout cela s'est joué sur fond de volumes indigents (plus personne ne vend un marché 'qui monte tout le temps').
Les indices US alignent un quatrième mois de gains d'affilée (le Dow gagne 0,8%, le S&P-500 2,1% et le Nasdasq 3,1%).
Sur la semaine écoulé, le S&P500 prend +1,21%, soit très exactement le même score que la semaine précédente (+1,21%, au centième près), le Dow Jones a grappillé +0,7%, le Nasdaq (-0,13%) prend +1,4% en hebdo.
Les indices US viennent d'aligner 8 séances de hausse sur 10, sur fond de statistiques qui invitent à se poser sérieusement la question du dynamisme de la croissance américaine depuis plusieurs mois.
Certes, le 1er trimestre 2014 constitue un 'accident statistique' largement anticipé... mais l'anticipation de la FED d'un PIB à +3% ou plus n'est-elle pas un peu optimiste ?
Les investisseurs espèrent voir les statistiques de l'emploi de mai confirmer leurs attentes vendredi prochain.
Après la révision à la baisse du PIB à -1%, les dépenses des consommateurs américains ont baissé en avril pour la première fois depuis un an... mais les opérateurs n'ont voulu retenir que la hausse de l'activité dans la région de Chicago et la hausse de 0,3% des salaires.
En revanche, le moral des ménages américains (baromètre de l'Université du Michigan) s'est dégradé pour cause d'inquiétudes sur le niveau des salaires.
Des revenus horaires demeurant durablement bas éloignent le risque de retour de l'inflation: les marchés obligataires s'en félicitent et les taux longs poursuivent leur décrue en-deçà des 2,5%, non loin d'un plus bas de 11 mois inscrit lors de la séance de jeudi.
Ces rendements faibles ont dopé les valeurs de services aux collectivités (elles distribuent les plus gros dividendes) qui ont pris +0,8% en moyenne.
Le PER des valeurs du S&P-500 se situe désormais entre 15,6 et 17,5 selon les méthodes de calculs, contre une moyenne historique autour de 15, selon des données de Thomson Reuters.
Mais les valorisations semblent pouvoir progresser sans limite puisque la vague d'OPA amorcée début 2014 s'accélère.
Valeant Pharmaceuticals a augmenté la part en numéraire de son OPA sur Allergan (Botox) et cela plait aux marchés: Valent a pris 1,54% tandis qu'Allergan s'envolait de 5,65%.
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