Le rouge était de mise sur les marchés pétroliers vendredi matin. A cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre perdait 1% à 85,4 dollars, le WTI américain de même livraison reculant de 0,7% à 80,5 dollars.
Alors que la production pétrolière américaine liée aux hydrocarbures de schiste augmente rapidement (+ 14% en un an), la Libye, qui avait presque disparu disparu du marché après les troubles qui ont suivi la chute de Mouammar Kadhafi, est en grande partie de retour.
Certains autres membres de l'OPEP, cartel qui concentre environ 40% de l'offre, avaient accru leur offre pour compenser la baisse libyenne. Mais depuis, ces derniers ont maintenu leurs extractions alors même que la Libye est revenue en force. Enfin, les troubles causés en Syrie et dans le nord de l'Irak par l'organisation dite Etat islamique n'ont finalement guère perturbé les exportations.
Au sein de l'OPEP, la guerre des prix semble de plus faire rage. Il n'y a maintenant plus aucun doute, l'OPEP a décidé de garder ses prix bas en maintenant un niveau de production élevé pour garder ses parts de marché face à l'expansion des Etats-Unis. L'Arabie Saoudite, l'Irak et l'Iran ont réduit leur prix à l'exportation ce mois en se battant contre cette concurrence. En effet les prix de vente officiels de l'Arabie Saoudite aux acheteurs en Asie sont à des plus bas niveaux depuis décembre 2008. La production de pétrole des membres de l'OPEP a augmenté de 53.000 barils par jours à 30,97 millions d'unités, estiment les analystes de Saxo Banque.
L'amoindrissement des perspectives de croissance mondiale joue également contre le cours du brut, dont la demande est étroitement liée à l'intensité de l'activité économique.
Pour ne rien arranger, la Fed va sous peu mettre un terme à sa politique non conventionnelle de rachat d'actifs et a averti, en clair, qu'il fallait se préparer à un relèvement des taux courts. En effet, la croissance reste forte aux Etats-Unis (3,5% au 3e trimestre, en première estimation, contre des attentes de 3%).
En conséquence, la valeur relative du dollar augmente, alors qu'il s'agit de la principale devise de production du brut et de son unique monnaie de négoce. Mécaniquement, cette évolution des changes pèse sur la valeur du baril libellée en dollars.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Alors que la production pétrolière américaine liée aux hydrocarbures de schiste augmente rapidement (+ 14% en un an), la Libye, qui avait presque disparu disparu du marché après les troubles qui ont suivi la chute de Mouammar Kadhafi, est en grande partie de retour.
Certains autres membres de l'OPEP, cartel qui concentre environ 40% de l'offre, avaient accru leur offre pour compenser la baisse libyenne. Mais depuis, ces derniers ont maintenu leurs extractions alors même que la Libye est revenue en force. Enfin, les troubles causés en Syrie et dans le nord de l'Irak par l'organisation dite Etat islamique n'ont finalement guère perturbé les exportations.
Au sein de l'OPEP, la guerre des prix semble de plus faire rage. Il n'y a maintenant plus aucun doute, l'OPEP a décidé de garder ses prix bas en maintenant un niveau de production élevé pour garder ses parts de marché face à l'expansion des Etats-Unis. L'Arabie Saoudite, l'Irak et l'Iran ont réduit leur prix à l'exportation ce mois en se battant contre cette concurrence. En effet les prix de vente officiels de l'Arabie Saoudite aux acheteurs en Asie sont à des plus bas niveaux depuis décembre 2008. La production de pétrole des membres de l'OPEP a augmenté de 53.000 barils par jours à 30,97 millions d'unités, estiment les analystes de Saxo Banque.
L'amoindrissement des perspectives de croissance mondiale joue également contre le cours du brut, dont la demande est étroitement liée à l'intensité de l'activité économique.
Pour ne rien arranger, la Fed va sous peu mettre un terme à sa politique non conventionnelle de rachat d'actifs et a averti, en clair, qu'il fallait se préparer à un relèvement des taux courts. En effet, la croissance reste forte aux Etats-Unis (3,5% au 3e trimestre, en première estimation, contre des attentes de 3%).
En conséquence, la valeur relative du dollar augmente, alors qu'il s'agit de la principale devise de production du brut et de son unique monnaie de négoce. Mécaniquement, cette évolution des changes pèse sur la valeur du baril libellée en dollars.
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