Investing.com - L'indice-phare de la Bourse de Paris a clôturé en baisse de 2,55% vendredi, alors que les investisseurs restaient prudents avant les résultats des stress tests des banques espagnoles, attendus après la fermeture de l'IBEX espagnol.
Jeudi soir, le gouvernement espagnol a annoncé un calendrier détaillé de réformes économiques, ainsi qu'un projet de budget privilégiant la baisse des dépenses.
Les dépenses des ministères seront réduites de 8,9% l'an prochain et les traitements des fonctionnaires seront gelés pour la troisième année consécutive afin de réduire le déficit budgétaire, l'un des plus élevés de la zone euro rapporté au poids de l'économie.
Plus tard vendredi, les résultats de l’audit indépendant sur les banques espagnoles doivent être présentés, ainsi que l’ampleur de leurs besoins en capitaux. C'est également vendredi soir que Moody’s doit se prononcer sur la dégradation éventuelle de la note de crédit de l’Espagne.
Sur le front des statistiques, l’inflation a augmenté de 0,1 point à 2,7% sur un an en septembre dans la zone euro, selon l’estimation "flash" publiée par Eurostat. Les analystes tablaient au contraire sur un ralentissement à 2,5%.
En France, l’Insee a confirmé que le PIB avait stagné au deuxième trimestre, comme au cours des deux trimestres précédents. Toujours dans l’Hexagone, les prix à la production ont augmenté de 1,2% en août, tandis que la consommation des ménages a reculé de 0,8% après une hausse de 0,4% en juillet.
Aux Etats-Unis, la confiance du consommateur s’est tassée en septembre, l’indice Reuters-Université du Michigan diminuant de 0,9 point à 78,3, contre 79 espérés par le marché. L'indice PMI de Chicago a quant à lui reculé de 3,3 points à 49,7 en septembre, son premier passage sous le seuil des 50 points, qui sépare contraction et expansion de l’activité, depuis septembre 2009.
Du côté des valeurs, les banques ont fini la séance en forte baisse. BNP Paribas reculait de 1,81% à la fermeture du marché, tandis que Société Générale et Crédit Agricole cédaient 2,44% et 1,60% respectivement.
Egalement dans le rouge, les valeurs cycliques ont pâti du regain d'inquiétudes concernant les perspectives de croissance, aux Etats-Unis notamment. Alcatel-Lucent pliait de 0,81% et STMicroelectronics abandonnait 2,08% en fin de séance.
Capgemini se distinguait en revanche par une hausse de 1,16%, soutenu par les prévisions supérieures aux attentes d’Accenture, suivant la forte progression de ses activités d’externalisation.
Enfin EADS cédait aussi du terrain à la fermeture du CAC 40, avec un retrait de 0,68%, alors que Philippine Airlines a signé un accord en vue de l’acquisition d’avions de ligne Airbus pour un montant de 2,5 milliards de dollars, qui s’ajoutent à une commande de 7 milliards signée en août.
Par ailleurs, Paris et Berlin pourraient tenter de s’assurer une participation combinée de 27% dans l’entité qui serait issue d’une fusion d’EADS et BAE Systems, mais Londres s’y oppose, selon le Financial Times Deutschland.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 lâchait 1,96%, le DAX reculait de 0,89% et le Footsie 100 perdait 0,61%.
Jeudi soir, le gouvernement espagnol a annoncé un calendrier détaillé de réformes économiques, ainsi qu'un projet de budget privilégiant la baisse des dépenses.
Les dépenses des ministères seront réduites de 8,9% l'an prochain et les traitements des fonctionnaires seront gelés pour la troisième année consécutive afin de réduire le déficit budgétaire, l'un des plus élevés de la zone euro rapporté au poids de l'économie.
Plus tard vendredi, les résultats de l’audit indépendant sur les banques espagnoles doivent être présentés, ainsi que l’ampleur de leurs besoins en capitaux. C'est également vendredi soir que Moody’s doit se prononcer sur la dégradation éventuelle de la note de crédit de l’Espagne.
Sur le front des statistiques, l’inflation a augmenté de 0,1 point à 2,7% sur un an en septembre dans la zone euro, selon l’estimation "flash" publiée par Eurostat. Les analystes tablaient au contraire sur un ralentissement à 2,5%.
En France, l’Insee a confirmé que le PIB avait stagné au deuxième trimestre, comme au cours des deux trimestres précédents. Toujours dans l’Hexagone, les prix à la production ont augmenté de 1,2% en août, tandis que la consommation des ménages a reculé de 0,8% après une hausse de 0,4% en juillet.
Aux Etats-Unis, la confiance du consommateur s’est tassée en septembre, l’indice Reuters-Université du Michigan diminuant de 0,9 point à 78,3, contre 79 espérés par le marché. L'indice PMI de Chicago a quant à lui reculé de 3,3 points à 49,7 en septembre, son premier passage sous le seuil des 50 points, qui sépare contraction et expansion de l’activité, depuis septembre 2009.
Du côté des valeurs, les banques ont fini la séance en forte baisse. BNP Paribas reculait de 1,81% à la fermeture du marché, tandis que Société Générale et Crédit Agricole cédaient 2,44% et 1,60% respectivement.
Egalement dans le rouge, les valeurs cycliques ont pâti du regain d'inquiétudes concernant les perspectives de croissance, aux Etats-Unis notamment. Alcatel-Lucent pliait de 0,81% et STMicroelectronics abandonnait 2,08% en fin de séance.
Capgemini se distinguait en revanche par une hausse de 1,16%, soutenu par les prévisions supérieures aux attentes d’Accenture, suivant la forte progression de ses activités d’externalisation.
Enfin EADS cédait aussi du terrain à la fermeture du CAC 40, avec un retrait de 0,68%, alors que Philippine Airlines a signé un accord en vue de l’acquisition d’avions de ligne Airbus pour un montant de 2,5 milliards de dollars, qui s’ajoutent à une commande de 7 milliards signée en août.
Par ailleurs, Paris et Berlin pourraient tenter de s’assurer une participation combinée de 27% dans l’entité qui serait issue d’une fusion d’EADS et BAE Systems, mais Londres s’y oppose, selon le Financial Times Deutschland.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 lâchait 1,96%, le DAX reculait de 0,89% et le Footsie 100 perdait 0,61%.