La filiale française du constructeur allemand BMW a contesté mardi toute accusation d'espionnage industriel après l'arrestation sur des bornes de rechargement d'Autolib à Paris de deux techniciens travaillant pour un de ses sous-traitants, P3 Group.
"BMW conteste formellement toute accusation d'espionnage", écrit le constructeur, expliquant que dans le cadre du lancement de son véhicule électrique I3, il effectue actuellement des "tests de routine, à travers l'Europe, pour vérifier la compatibilité des recharges accessibles sur la voie publique".
"Ces tests ont pour seul et unique but d'identifier les réseaux de bornes de recharge que les véhicules électriques BMW seraient en mesure d'utiliser", poursuit l'entreprise.
Et de préciser les dates auxquelles ils ont eu lieu: les 21, 22 et 26 août.
En revanche, le 5 septembre, jour de l'arrestation des deux techniciens dans le XVIIe arrondissement de Paris alors qu'ils intervenaient sur une borne, BMW assure qu'il "n'a ni conduit, ni mandaté aucun test".
Autolib, qui a lancé à Paris la voiture électrique en libre-service du groupe Bolloré, a déposé plainte lundi pour espionnage industriel contre P3 Group, société allemande d'ingénierie missionnée par BMW, ont indiqué mardi à l'AFP des sources proches du dossier confirmant des informations du Figaro.
Les deux techniciens travaillaient pour le compte de P3.
"Nous coopérons bien évidemment et en toute transparence avec les autorités en charge d'une éventuelle enquête", poursuit BMW France.