Le bonheur au travail ne se vit pas de la même façon d'un bout à l'autre de l'Europe, avec en moyenne près de quatre salariés sur dix qui se disent "souvent" heureux, mais de fortes disparités entre pays, selon un baromètre publié mardi.
L'enquête Edenred-Ipsos, réalisée auprès de salariés de 14 pays d'Europe, montre qu'en moyenne, 38% d'entre eux se disent "souvent" heureux au travail, 52% "de temps en temps" et 8% "jamais". Ils sont aussi 40% à se dire confiants dans l'avenir de leur pays et 55% dans leur avenir professionnel.
Côté bonheur, la Pologne est lanterne rouge avec seulement 22% de salariés souvent heureux (et 13% d'entre eux "jamais" heureux, le record), devant la République Tchèque (27%), la Roumanie (31%) et la Grande-Bretagne (32%).
A l'opposé, c'est aux Pays-Bas qu'on trouvera le plus facilement le bonheur au travail (63%), devant l'Autriche (55%), la Belgique (49%) et l'Allemagne (46%). La France est proche de la moyenne (41%).
L'enquête montre par ailleurs que les salariés européens ne voient pas d'un mauvais oeil le numérique. Ils sont 73% à se dire familiers avec ces outils et 40% à estimer qu'ils ont un impact positif sur leur motivation au travail, autant à évoquer un effet neutre et 12% seulement à y voir un effet négatif (les autres étant indécis).
Seuls 18% des salariés évoquent aussi un impact négatif du numérique sur l'équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée.
Ils sont toutefois 70% à dire qu'ils sont sollicités en dehors des heures de travail (dont 18% souvent), une proportion qui grimpe à 87% chez les cadres.
L'enquête a été réalisée en ligne en janvier auprès de 13.600 salariés dans 14 pays d'Europe: Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Suède, Royaume-Uni, Pologne, Roumanie, Turquie, Finlande, Autriche, République Tchèque, Pays-Bas.