Investing.com - Le dollar U.S. était élargi son avance face à la plupart de ses concurrents ce mercredi, les spectres d'un défaut de paiement ou d'une sortie de la zone euro de la part de la Grèce, sur fond d'agitation politique, encourageant la demande pour les valeurs sûres.
En seconde partie de séance européenne, l'euro a encore fléchi devant lui, l'EUR/USD perdant 0.54% pour tomber à 1.2935, sa valeur la plus basse en trois mois et demi.
Les inquiétudes concernant le futur d'Athènes dans le bloc ayant adopté la monnaie unique ont augmenté après qu'Alexis Tsipras, chef du parti Syriza, le second du pays, ait déclaré hier que le plan d'aides financières à Athènes était nul et non avenu, appelant à un moratoire sur les paiements de la dette nationale.
Il comptait aussi tenir aujourd'hui des pourparlers avec les dirigeants des autres formations politiques, dans l'espoir de former un gouvernement coalisé, mais un nouveau scrutin devra être organisé au cas où ceux-ci viendraient à échouer.
Les taux des emprunts à dix ans espagnols ont dépassé de leur côté les 6% ce matin, les acteurs des marchés redoutant une contamination par les problèmes grecs.
Les opérateurs craignaient d'autre part que l'insistance de François Hollande, président nouvellement élu en France, sur la croissance afin de lutter contre la crise de la dette régionale ne déclenche des tensions avec l'Allemagne.
Ces évènements ont éclipsé les chiffres officiels montrant ce matin que les importations et exportations allemandes pour mars avaient battu des records, laissant caresser l'espoir que la plus grosse économie de la zone euro surmonte les effets du problème de surendettement de la région.
Le bureau fédéral des statistiques a en effet annoncé que les premières avaient pris 1.2% pour totaliser 78.1 milliards d'euros, les secondes progressant de 0.9% pour culminer à 91.8 milliards.
Le billet vert a également gagné quelques pouces de terrain sur la livre sterling, le GBP/USD trébuchant de 0.5% pour glisser à 1.6076.
Des spécialistes avaient signalé ce matin que les prix au détail du Royaume-Uni avaient subi en avril leur plus forte dégringolade en plus d'un an, le temps inhabituellement pluvieux pour la saison ayant mis à mal les ventes de vêtements d'été et d'articles d'extérieur.
Le consortium des revendeurs britanniques BRC a avoué qu'elles avaient fondu de 3.3% en avril, alors qu'ils avaient augmenté de 1.3% le mois précédent, alors que 0.5% d'amélioration étaient espérés.
Il a toutefois subi la pression du yen, mais pas du franc suisse, l'USD/JPY chutant de 0.38% pour descendre à 79.56 et l'USD/CHF grignotant 0.53% pour culminer à 0.9281.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, s'élevant vers des sommets de plusieurs mois, l'USD/CAD prenant 0.67% pour monter à 1.0053, l'AUD/USD reculant de 0.77% pour se retrouver à 1.0041 et le NZD/USD se laissant arracher 0.57% pour toucher le fond à 0.7831.
Julia Gillard, premier ministre de l'Australie, avait déclaré en début de matinée que les dépenses gouvernementales diminueraient pour la première fois en 42 ans, mettant ainsi fin à quatre ans de déficit budgétaire, et laissant davantage de marge de manoeuvre à la banque centrale du pays pour rabaisser ses taux d'intérêt.
Ces propos survenaient après qu'une étude émanant des autorités ait montré hier que le déficit du commerce extérieur national avait plus que doublé en mars, les exportations de matières premières subissant leur troisième mois de rétraction d'affilée.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.45% pour se situer à 80.29.
Le gouvernement américain diffusera quand à lui dans l'après-midi son inventaire des réserves d'or noir nationales.
En seconde partie de séance européenne, l'euro a encore fléchi devant lui, l'EUR/USD perdant 0.54% pour tomber à 1.2935, sa valeur la plus basse en trois mois et demi.
Les inquiétudes concernant le futur d'Athènes dans le bloc ayant adopté la monnaie unique ont augmenté après qu'Alexis Tsipras, chef du parti Syriza, le second du pays, ait déclaré hier que le plan d'aides financières à Athènes était nul et non avenu, appelant à un moratoire sur les paiements de la dette nationale.
Il comptait aussi tenir aujourd'hui des pourparlers avec les dirigeants des autres formations politiques, dans l'espoir de former un gouvernement coalisé, mais un nouveau scrutin devra être organisé au cas où ceux-ci viendraient à échouer.
Les taux des emprunts à dix ans espagnols ont dépassé de leur côté les 6% ce matin, les acteurs des marchés redoutant une contamination par les problèmes grecs.
Les opérateurs craignaient d'autre part que l'insistance de François Hollande, président nouvellement élu en France, sur la croissance afin de lutter contre la crise de la dette régionale ne déclenche des tensions avec l'Allemagne.
Ces évènements ont éclipsé les chiffres officiels montrant ce matin que les importations et exportations allemandes pour mars avaient battu des records, laissant caresser l'espoir que la plus grosse économie de la zone euro surmonte les effets du problème de surendettement de la région.
Le bureau fédéral des statistiques a en effet annoncé que les premières avaient pris 1.2% pour totaliser 78.1 milliards d'euros, les secondes progressant de 0.9% pour culminer à 91.8 milliards.
Le billet vert a également gagné quelques pouces de terrain sur la livre sterling, le GBP/USD trébuchant de 0.5% pour glisser à 1.6076.
Des spécialistes avaient signalé ce matin que les prix au détail du Royaume-Uni avaient subi en avril leur plus forte dégringolade en plus d'un an, le temps inhabituellement pluvieux pour la saison ayant mis à mal les ventes de vêtements d'été et d'articles d'extérieur.
Le consortium des revendeurs britanniques BRC a avoué qu'elles avaient fondu de 3.3% en avril, alors qu'ils avaient augmenté de 1.3% le mois précédent, alors que 0.5% d'amélioration étaient espérés.
Il a toutefois subi la pression du yen, mais pas du franc suisse, l'USD/JPY chutant de 0.38% pour descendre à 79.56 et l'USD/CHF grignotant 0.53% pour culminer à 0.9281.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, s'élevant vers des sommets de plusieurs mois, l'USD/CAD prenant 0.67% pour monter à 1.0053, l'AUD/USD reculant de 0.77% pour se retrouver à 1.0041 et le NZD/USD se laissant arracher 0.57% pour toucher le fond à 0.7831.
Julia Gillard, premier ministre de l'Australie, avait déclaré en début de matinée que les dépenses gouvernementales diminueraient pour la première fois en 42 ans, mettant ainsi fin à quatre ans de déficit budgétaire, et laissant davantage de marge de manoeuvre à la banque centrale du pays pour rabaisser ses taux d'intérêt.
Ces propos survenaient après qu'une étude émanant des autorités ait montré hier que le déficit du commerce extérieur national avait plus que doublé en mars, les exportations de matières premières subissant leur troisième mois de rétraction d'affilée.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.45% pour se situer à 80.29.
Le gouvernement américain diffusera quand à lui dans l'après-midi son inventaire des réserves d'or noir nationales.