Offre du Cyber Monday : Jusqu'à 60% de réduction sur InvestingPro.PROFITER DES SOLDES

La taxe sur les banques rapportera 504 millions d'euros à l'Etat en 2011

Publié le 22/09/2010 21:35

La taxe sur les banques, qui visera leurs activités les plus risquées et que le gouvernement français va inscrire dans son budget 2011, rapportera 504 millions d'euros à l'Etat l'an prochain, a indiqué mercredi la ministre de l'Economie, Christine Lagarde aux Echos de jeudi.

Cette taxe, qui s’appliquera à "une vingtaine de banques, établissements de crédits et entreprises d’investissement" abondera "le budget de l’Etat, à hauteur de 504 millions d’euros l’an prochain, de 555 millions en 2012 et de 810 millions dès 2013", a précisé Mme Lagarde dans un entretien publié sur le site internet du quotidien économique.

En juin, Christine Lagarde avait indiqué que la taxe rapporterait sans doute "entre 300 millions et un milliard d'euros", affirmant en espérer un milliard.

"Le principe est clair: plus une banque prendra de risques, plus elle sera taxée", a-t-elle ajouté, précisant que la taxe serait assise sur les actifs risqués des banques et gonflerait "à mesure que s’accroissent les exigences en fonds propres prévus par le comité de Bâle".

"Elle frappera les banques françaises, au titre de leur activité internationale, mais aussi les banques étrangères, au titre de leur activité française", a poursuivi Christine Lagarde.

Plusieurs pays européens ont déjà introduit des taxes sur les banques ou sont en train de le faire: la Suède l'a fait depuis 2008, l'Allemagne a adopté fin août un projet de taxe sur les bénéfices des banques et le Royaume-Uni a également présenté un plan en ce sens.

Des divergences existent toutefois sur l'objectif de ces contributions. L'Allemagne et la Suède veulent par exemple que les sommes récoltées servent à alimenter des fonds pour faire face aux futures crises financières, tandis que la France ou le Royaume-Uni souhaitent les utiliser pour alimenter leurs budgets.

Le produit de la taxe devrait donc contribuer à réduire le déficit public de la France, que le gouvernement entend ramener d'environ 8% du produit intérieur brut (PIB) cette année à 3% en 2013.

"Ce n’est pas une mesure de rendement, mais un projet pour inciter les établissements financiers à contrôler leur prise de risque", a toutefois souligné la ministre de l'Economie.

"Outre la taxe bancaire, j’ai décidé d’accroître la participation des établissements financiers au fond de garantie des dépôts, à hauteur de 90 millions d’euros supplémentaires en 2011, 2012, puis 2013, soit 270 millions en tout", a dit la ministre.

"Un arrêté sera publié en ce sens dans les jours qui viennent", a-t-elle ajouté, précisant que l'objectif était de "financer le relèvement de 70.000 à 100.000 euros du montant garanti pour chaque déposant à compter du 1er janvier 2011", ce qui sera la transcription d'une directive communautaire.

"Par ailleurs, la contribution pour frais de contrôle, qui contraint les banques à assumer les frais de leur propre supervision, représentera un prélèvement supplémentaire de 125 millions d’euros", a-t-elle ajouté.

Au total en 2013, "c’est donc plus d'un milliard d’euros de recettes supplémentaires qui seront prélevés auprès des banques", a-t-elle calculé.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés