PARIS (Reuters) - Vallourec (PA:VLLP) a annoncé mercredi avoir réduit ses pertes au titre du premier trimestre 2017 et a ajusté à la hausse sa prévision de résultat brut d'exploitation (Ebitda) grâce à des perspectives de croissance meilleures que prévu aux Etats-Unis.
Le producteur de tubes sans soudure en acier a précisé dans un communiqué qu'il visait désormais pour 2017 la partie haute de la fourchette de 50 à 100 millions d'euros d'amélioration de son Ebitda par rapport aux -219 millions enregistrés en 2016.
Selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, les analystes attendaient déjà jusqu'ici en moyenne un Ebitda de -115 millions pour 2017.
"En 2017, le chiffre d'affaires Pétrole et gaz aux Etats-Unis devrait croître plus significativement qu'initialement anticipé", a souligné Vallourec, qui bénéficie d'une reprise des forages liés au pétrole de schiste sur fond de remontée du prix du baril.
"L'élément nouveau, c'est que nous avons annoncé des hausses de prix aux Etats-Unis - qui vont porter principalement sur la deuxième moitié de l'année - plus importantes que ce que nous avions en tête", a précisé le directeur financier, Olivier Mallet, lors d'une conférence téléphonique.
Vallourec estime cependant que l'activité de forage au Brésil devrait rester "relativement stable" cette année par rapport à 2016 et que le chiffre d'affaires dans la zone EAMEA (Europe, Afrique, Moyen-Orient et Asie) devrait continuer à pâtir du faible niveau d'activité et de prix reflété dans les commandes à livrer dans la région.
Il a également souligné que son plan de transformation lui permettrait de continuer à réduire sa base de coûts.
Le groupe a enregistré au titre du premier trimestre une perte nette de 126 millions d'euros (contre -284 millions un an plus tôt), un Ebitda de -21 millions (contre -72 millions) et un chiffre d'affaires de 783 millions (+16,7%).
Avant ces annonces, l'action Vallourec a clôturé sur un cours de 6,17 euros, accusant une baisse proche de 6% depuis le début de l'année après une hausse de 26,7% en 2016.
(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)