Plus de 1.200 dollars : voilà un cours que l'or n'avait plus atteint depuis le 23 novembre, deux semaines après l'élection de Donald Trump ! Au terme du jour à Londres, l'once de 31,1 grammes métal jaune cotait 1.206,65 dollars (+ 28,1 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.135,8 euros (+ 10,4 euros).
La conférence de presse de M. Trump, hier, est clairement décevante pour les marchés. Les premières décisions économiques sont encore très incertaines, commentent les analystes d'Aurel BGC. Du point de vue des marchés, ce qui se passe à Moscou reste à Moscou. (Lors de la conférence de presse), il a aussi été question du mur frontalier (avec le Mexique, ndlr) et de la 'taxe à la frontière', mais pratiquement pas du stimulus budgétaire, sanctionne Société Générale (PA:SOGN).
Bref, la première conférence de presse tenue hier à New York par le futur président des Etats-Unis a laissé les investisseurs sur leur faim. Donald Trump a surtout parlé des articles sur son éventuel passé russe dans les médias, du Mexique, et finalement de lui-même. Rien ou presque sur ce qui focalise l'attention depuis le scrutin du 8 novembre : le programme de relance budgétaire par des baisses d'impôts massives, et les investissements dans les infrastructures.
La conférence de presse a été dominée par les 'coups de sabre' verbaux, mettant en évidence les risques que comporte la présidence Trump, jugent les analystes Matières premières de Commerzbank (DE:CBKG).
Dans ce contexte, la devise américaine, qui frôlait les 1,03 dollar l'euro le 3 janvier, se traite désormais non loin de 1,07. Et le rendement du T-Note fédéral à dix ans, le produit obligataire de référence aux Etats-Unis, qui mi-décembre culminait à 2,60%, revient rapidement sur les 2,30%.
Toutefois, l'encours du SPDR Gold Shares américain, le premier des ETF aurifères au monde, était toujours de 805 tonnes hier soir, son plus bas niveau depuis le printemps dernier.
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