L'Europe "ne doit pas perdre la Grèce" a estimé dimanche Werner Hoyer, le président de la Banque européenne d'investissement (BEI), dans un entretien à un journal grec.
"Si nous perdons la Grèce, nous ramènerons l'intégration européenne plusieurs décennies en arrière. Nous ne pouvons et ne devons pas perdre la Grèce," a déclaré M. Hoyer au journal Kathimerini.
"En ces temps difficiles pour le peuple grec, je veux croire que le plan de sauvetage approuvé cette semaine va apporter des jours meilleurs", a ajouté le président de la BEI.
L'exploitation durable des ressources naturelles peut aider à soutenir la croissance et à créer des emplois, a estimé M. Hoyer dans cet entretien.
Jeudi à Bruxelles, la zone euro a ouvert la voie au déblocage du deuxième plan de soutien à la Grèce pour lui éviter la faillite. Celui-ci prévoit 130 milliards d'euros d'aide publique et un effacement partiel de la dette détenue par les banques, à hauteur de 107 milliards d'euros.
La décision de versement effectif de l'aide dépend encore du succès le 12 mars de l'opération de réduction de la dette détenue par les créanciers privés --qui doit atteindre une participation d'au moins 75%.