Les membres ont noté que le système financier de l’Australie était demeuré robuste et que la politique de détente monétaire menée jusque-là avait eu les effets désirés en réduisant les taux d’intérêt des emprunteurs, particulièrement les ménages.
Le comité de politique monétaire a surpris les marchés le 2 mars lorsqu’il a décidé de maintenir le taux directeur à 3,25 %, alors que les économistes s’attendaient à une baisse de 25 points de base à 3,00 %.
« La question était de savoir si un nouveau stimuli devait être appliqué, ou plutôt, si après les baisses décidées à chaque réunion depuis septembre, le comité devait faire une pause et évaluer la situation plus en profondeur, » peut-on lire dans les minutes.
« Les deux modes d’action semblaient raisonnables aux membres. Lorsqu’est venu le moment de trancher, ils ont jugé qu’après avoir grandement modifié la politique monétaire lors des réunions précédentes en prévision des faibles conditions économiques, la meilleure voie était de maintenir le taux directeur inchangé. Les membres croient que cela permettra de maintenir une flexibilité adéquate lors des prochaines réunions. »
Ils ont également indiqué que l’expansion monétaire fournie jusqu’à maintenant était « grande selon les normes historiques, » et que ces actions, jumelées à des mesures fiscales importantes, avaient été entreprises avant que les données officielles servant à mesurer l’ampleur des faiblesses de l’économie soient disponibles.
Les membres du comité ont également noté que les conditions du marché de l’emploi avaient continué de se détériorer, avec absence de croissance mensuelle en janvier, et que le taux de chômage augmentait graduellement, tendance qui devrait se poursuivre.
Ils ont également soulevé que les taux d’intérêt de plusieurs économies majeures avaient été réduits à presque zéro, et que d’autres mesures avaient été adoptées, notamment la « détente du crédit. »
Quant aux marchés financiers, le comité a noté « qu’exception faite de la détérioration généralisée de la confiance sur les marchés financiers, les conditions des marchés monétaires mondiaux sont considérablement meilleures qu’à la fin de l’année dernière. »
Par Stephen Huebl, shuebl@economicnews.ca, traduit par Jean-Philippe Gravel, jpgravel@economicnews.ca
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