La Bourse de Paris est repassée mercredi sous le seuil des 4.000 points, le CAC 40 ayant reculé de 1,22%, entraîné à la baisse par les valeurs bancaires, sur fond de craintes renouvelées concernant la Grèce.
L'indice vedette a reculé de 48,98 points à 3.977,67 points dans un volume d'échanges de 3,721 milliards d'euros. Il avait gagné 1,41% la veille.
"Le marché parisien a fait une petite pause sur fond d'inquiétudes sur la Grèce", a indiqué Arnaud de Champvallier, gérant d'actions chez Turgot Asset Management, même si les inquiétudes sur la solvabilité du pays constituent une toile de fond des marchés depuis plusieurs mois.
Les taux longs grecs, auxquels le pays peut se refinancer sur les marchés, ont atteint un nouveau sommet mercredi, à plus de 8%, ce qui affaiblit un peu plus ce pays plombé par des déficits colossaux.
"Il y a des Cassandre qui utilisent ces problématiques qui sont déjà prises en compte par le marché", a développé le gérant, estimant que des investisseurs se servent de cet argument pour prendre des bénéfices dans le secteur bancaire notamment, car des établissements français détiennent de la dette grecque.
Autre facteur de baisse: les projets de régulation dans le secteur bancaire.
La ministre de l'Economie Christine Lagarde s'est déclarée dans la matinée satisfaite des projets de taxation proposés par le FMI sur les banques.
BNP Paribas a ainsi perdu 3,40% à 53,98 euros, soit la plus forte baisse du CAC 40. Société Générale a reculé de 2,48% à 44,28 euros et Crédit Agricole de 2,35% à 12,66 euros.