La Bourse de Paris a terminé mercredi en forte baisse, le CAC 40 perdant 1,45%, affaibli par le repli du secteur bancaire sur fond d'inquiétudes notamment sur la crise budgétaire en Irlande.
L'indice parisien a reculé de 57,26 points à 3.888,45 points dans un volume d'échanges plus nourri que d'habitude, à 3,812 milliards d'euros.
La séance de mercredi a été marquée par des prises de bénéfices, en dépit de résultats d'entreprises solides et d'indicateurs américains bien orientés.
Pour Arnaud de Champvallier, directeur de la gestion chez Turgot Asset Management, "les marchés sont nerveux parce que leur progression a été considérable en peu de temps et que des inquiétudes apparaissent un peu partout", notamment dans certains pays de la zone euro comme l'Irlande.
Ce contexte a favorisé un mouvement de consolidation, mais pour le gérant, il ne faut pas voir pour l'instant autre chose que des prises de bénéfices.
Mardi, le CAC 40 avait effacé toutes ses pertes depuis le début de l'année.
Du côté des indicateurs, le nombre d'inscriptions au chômage a reculé de 5,2% la semaine dernière aux Etats-Unis et se situe près de son point minimum de l'année et le déficit commercial s'est lui nettement réduit en septembre.
Côté valeurs, Natixis a dégringolé (-12,23% à 3,93 euros) après un bénéfice net en baisse de 16% à 305 millions d'euros au troisième trimestre.
Ces résultats sont ressortis inférieurs aux attentes du marché, ce qui a éclipsé l'annonce de la banque de ne pas faire appel au marché pour respecter le nouveau cadre réglementaire Bâle III.
Crédit Agricole a perdu 4,62% à 11,66 euros et Dexia 2,69% à 3,21 euros juste avant la publication de leurs résultats trimestriels. Société Générale s'est repliée de 3,09% à 42,82 euros et BNP Paribas de 2,39% à 53,50 euros.