Dans un entretien avec Charlie Rose, qui sera diffusé mardi soir sur PBS, il a argué que le gouvernement ne pouvait laisser la crise « se consommer d’elle-même », et qu’il était essentiel de stabiliser le système bancaire.
« C’est notre obligation de le réparer et de le nettoyer, a-t-il dit, et nous continuerons de le faire. »
Il a précisé que le Term Asset Relief Program (TALF) serait en place pour un bon bout de temps. Le programme pourrait potentiellement générer 1 T$ en prêts aux entreprises et ménages et fournir jusqu’à 200 G$ aux investisseurs possédant des titres adossés à des actifs cotés AAA.
Le gouvernement agira comme catalyseur pour attirer les fonds privés, a dit le secrétaire au Trésor. Une fois les banques mieux capitalisées, les investisseurs privés reviendront, a-t-il dit.
Toutefois, l’intervention gouvernementale demeurera « de courte durée, » a dit Geithner, et le gouvernement ne devrait pas payer de prix gonflés pour les actifs toxiques.
Selon Geithner, plusieurs banques américaines ont agi de façon responsable dans les moments précédent la crise financière, tout en ajoutant que les énormes bonis accordés à certains dirigeants avaient empiré la crise.
Par Megan Ainscow, mainscow@economicnews.ca, révisé par Ernest Hoffman, ehoffman@economicnews.ca, traduit par Jean-Philippe Gravel, jpgravel@economicnews.ca
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