Le sommet du G20 de Cannes va évoquer la taxe sur les transactions financières, défendue par Paris et Berlin, dans son communiqué final, mais sans être parvenu à l'unanimité sur cette question, a annoncé vendredi le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
Il y aura "quelques références dans les conclusions (du sommet) sur cette taxe sur les transactions financières" et les "efforts de ceux qui veulent aller de l'avant seront reconnus" même si elle ne fait "pas l'unanumité actuellement", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Reconnaissant "quelques controverses à ce sujet", José Manuel Barroso a cependant estimé que "ce genre de taxes avait un sens" pour contribuer à l'aide au développement mais aussi, "si des Etats membres ont besoin de davantage de fonds", pour réduire leur endettement.
Portée par Paris et Berlin, la taxe sur les transactions financières a reçu le soutien du Brésil, de l'Argentine ou de l'Afrique du Sud mais se heurte à l'opposition des Etats-Unis, du Royaume Uni et du Canada, ainsi que de la Chine, de la Russie et de la Suède.