Investing.com - Le dollar U.S. se renforçait face à la plupart de ses concurrents ce jeudi, creusant l'écart sur son homologue britannique dans le sillage de propos favorables à des assouplissements de la part de son émettrice, alors que l'européen se retrouvait au plus bas de la journée en attendant pour la conférence de presse d'après-réunion les commentaires du chef de la sienne.
En seconde partie de séance européenne, la livre sterling a davantge fléchi contre lui, le GBP/USD se rétractant de 1,17% pour chuter à 1,5099.
La Banque d'Angleterre ainsi maintenu son taux d'intérêt directeur à 0,50%, précisant que les résultats économiques des derniers mois étaient conformes à la relance qu'elle avait annoncée dans son rapport sur l'inflation de mai, avertissant cependant qu'elle pourrait souffrir d'une "hausse importante" des coûts des emprunts.
Elle a ajouté: "Le comité directeur estime que la hausse des taux attendue ne découlait pas nécessairement des récentes évolutions de l'économie nationale."
Elle avait décidé de publier un communiqué sur le sujet à l'issue de sa première prise de cap mensuelle imminente sous la houlette de son nouveau gouverneur, Mark Carney.
Il en allait de même avec l'euro, l'EUR/USD perdant 0,17% pour tomber à 1,2986, aux abords de son pire niveau du jour.
La Banque Centrale Européenne ne modifiera probablement pas aujourd'hui son taux d'intérêt directeur, et a toutes les chances de rappeler que la fin des politiques assouplies est loin d'être en vue.
Le billet vert a par contre fléchi devant la valeur refuge du yen, l'USD/JPY dérapant de 0,07% pour glisser à 99,82, mais le franc suisse a subi sa pression, l'USD/CHF grignotant 0,30% pour culminer à 0,9491.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses cousines australienne et néo-zélandaise, mais pas par la canadienne, l'AUD/USD empochant 0,37% pour se retrouver à 0,9118, le NZD/USD arrachant 0,22% pour culminer à 0,7795 et l'USD/CAD prenant 0,39% pour monter à 1,0544.
La première avait retrouvé des couleurs à l'aube, après que le gouverneur adjoint de la Réserve Bancaire d'Australie ait déploré que les propos tenus hier par son supérieur Glenn Stevens aient été interprêtés de manière erronée par les acteurs des marchés.
Celui-ci avait avoué que son conseil directeur avait "délibéré pendant très longtemps" hier avant d'opter pour le maintien de son taux de base, alimentant les rumeurs d'un rabaissement prochain.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeait quand à lui 0,34% pour se situer à 83,68.
Les volumes des transactions de la journée seront sans doute minimes, les places des Etats-Unis demeurant inactives pour cause de fête de l'indépendance.
Les yeux se tournaient désormais pour demain vers les chiffres de la masse salariale américaine, en quête d'indices sur le moment où la Réserve Fédérale entamera la réduction de ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels.
La création de 180.000 emplois privés hors agriculture après ajustement saisonnier pour le mois avait déjà été signalée hier, alors que les experts ne pensaient pourtant pas en voir plus de 160.000.
En seconde partie de séance européenne, la livre sterling a davantge fléchi contre lui, le GBP/USD se rétractant de 1,17% pour chuter à 1,5099.
La Banque d'Angleterre ainsi maintenu son taux d'intérêt directeur à 0,50%, précisant que les résultats économiques des derniers mois étaient conformes à la relance qu'elle avait annoncée dans son rapport sur l'inflation de mai, avertissant cependant qu'elle pourrait souffrir d'une "hausse importante" des coûts des emprunts.
Elle a ajouté: "Le comité directeur estime que la hausse des taux attendue ne découlait pas nécessairement des récentes évolutions de l'économie nationale."
Elle avait décidé de publier un communiqué sur le sujet à l'issue de sa première prise de cap mensuelle imminente sous la houlette de son nouveau gouverneur, Mark Carney.
Il en allait de même avec l'euro, l'EUR/USD perdant 0,17% pour tomber à 1,2986, aux abords de son pire niveau du jour.
La Banque Centrale Européenne ne modifiera probablement pas aujourd'hui son taux d'intérêt directeur, et a toutes les chances de rappeler que la fin des politiques assouplies est loin d'être en vue.
Le billet vert a par contre fléchi devant la valeur refuge du yen, l'USD/JPY dérapant de 0,07% pour glisser à 99,82, mais le franc suisse a subi sa pression, l'USD/CHF grignotant 0,30% pour culminer à 0,9491.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses cousines australienne et néo-zélandaise, mais pas par la canadienne, l'AUD/USD empochant 0,37% pour se retrouver à 0,9118, le NZD/USD arrachant 0,22% pour culminer à 0,7795 et l'USD/CAD prenant 0,39% pour monter à 1,0544.
La première avait retrouvé des couleurs à l'aube, après que le gouverneur adjoint de la Réserve Bancaire d'Australie ait déploré que les propos tenus hier par son supérieur Glenn Stevens aient été interprêtés de manière erronée par les acteurs des marchés.
Celui-ci avait avoué que son conseil directeur avait "délibéré pendant très longtemps" hier avant d'opter pour le maintien de son taux de base, alimentant les rumeurs d'un rabaissement prochain.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeait quand à lui 0,34% pour se situer à 83,68.
Les volumes des transactions de la journée seront sans doute minimes, les places des Etats-Unis demeurant inactives pour cause de fête de l'indépendance.
Les yeux se tournaient désormais pour demain vers les chiffres de la masse salariale américaine, en quête d'indices sur le moment où la Réserve Fédérale entamera la réduction de ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels.
La création de 180.000 emplois privés hors agriculture après ajustement saisonnier pour le mois avait déjà été signalée hier, alors que les experts ne pensaient pourtant pas en voir plus de 160.000.