Investing.com - Le dollar U.S. restait encore en berne face à la plupart de ses concurrents ce mercredi après-midi, s'éloignant quelque peu de son plus bas niveau de la journée par rapport à son homologue japonais, qui bénéficiait de la popularité des valeurs sûres, encouragée par l'aggravation des incertitudes politiques portugaises.
En seconde partie de séance européenne, il n'a guère limité son fléchissement devant le yen, l'USD/JPY dérapant de 0,91% pour se retrouver à 99,26.
La compagnie de gestion des ressources humaines ADP a quand à elle annoncé la création de 180.000 emplois privés hors agriculture après ajustement saisonnier pour le mois, alors que les experts ne pensaient pourtant pas en voir plus de 160.000.
Le département d'état au travail américain a pour sa part dénombré 5.000 incriptions au chômage de moins au cours de la semaine achevée le 29 juin, pour un total hebdomadaire corrigé de 343.000 , alors qu'une soustraction de seulement 3.000 pour les amener à 345.000 était espérée.
Les yeux se tournaient désormais pour vendredi vers les chiffres de la masse salariale américaine, en quête d'indices sur le moment où la Réserve Fédérale entamera la réduction de ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels.
La devise nippone conservait la main contre ses équivalents occidentaux, grâce à l'assombrissement de l'atmosphère dû aux bruits selon lesquels d'autres membres du gouvernement du Portugal pourraient démissionner, le ministre des finances et celui des affaires étrangères ayant créé le choc en libérant respectivement leurs postes lundi et mardi face à l'impopularité de ses mesures d'austérité.
Ce coup de tonnerre a du coup semé le doute sur le futur de la coalition au pouvoir, et sur la capacité du pays à faire face à aux engagements lui ayant permis de se voir octroyer une bouée de sauvetage.
Il n'en allait pas de même avec l'euro, qui sauvait cependant les meubles, l'EUR/USD trébuchant de 0,08% pour reprendre pied à 1,2967, après avoir rebondi sur un plancher journalier à 1,2924, s'extirpant d'une ornière de cinq semaines.
La monnaie unique a regagné du mordant après que les autorités du bloc l'ayant adoptée aient fait savoir que les ventes au détail y avaient gonflé de 1% en mai, surpassant largement les 0,2% pressentis.
Des informations révisées soulignaient par ailleurs que le baromètre de l'activité dans le domaine des services de la région avait frémi depuis les 47,2 définitifs précédents vers 48,3.
La prudence restait toutefois de mise à l'approche de la prise de cap à laquelle la Banque Centrale Européenne procèdera demain, son président Mario Draghi ayant toutes les chances d'y rappeler que la fin des politiques assouplies était loin d'être en vue.
Le billet vert a également cédé du terrain à la livre sterling, le GBP/USD prenant 0,76% pour se hisser à 1,5268, établissant un pic du jour après qu'il ait été souligné que l'activité du domaine tertiaire britannique avait connu en juin sa plus forte accélération depuis mars 2011.
Le groupe de recherches économiques Markit a ainsi constaté que son indice portant sur la question était passé de 54,9 à 56,9 pour juin, au lieu de commettre le faux pas à 54,5 redouté.
Cette bonne nouvelle renforçait d'autant les perspectives de croissance au second trimestre, réduisant ainsi les chances de nouveaux accommodements de la part de la Banque d'Angleterre qui pourraient découler de sa réunion de jeudi.
Il a d'autre part subi la pression du refuge traditionnel qu'est le franc suisse, l'USD/CHF glissant de 0,26% pour tomber à 0,9480.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé sa cousine australienne, mais pas la néo-zélandaise ni la canadienne, l'AUD/USD sombrant de 0,73% pour descendre à 0,9080, après avoir atteint un plancher de trois ans, le NZD/USD s'élevant de 0,05% pour culminer à 0,7754 et l'USD/CAD régressant de 0,16% pour aller vers 1,0529.
La première a laissé des plumes à l'aube, après que Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, ait avoué que son conseil directeur avait "délibéré pendant très longtemps" hier avant d'opter pour le maintien de son taux directeur à 2,75%, sa plus faible valeur historique, ce qui pourrait augurer d'un rabaissement prochain.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,32% pour se situer à 83,54.
L'institut de gestion des approvisionnements s'apprêtait de son côté à conclure la journée avec un rapport sur l'activité des prestataires de services des Etats-Unis.
En seconde partie de séance européenne, il n'a guère limité son fléchissement devant le yen, l'USD/JPY dérapant de 0,91% pour se retrouver à 99,26.
La compagnie de gestion des ressources humaines ADP a quand à elle annoncé la création de 180.000 emplois privés hors agriculture après ajustement saisonnier pour le mois, alors que les experts ne pensaient pourtant pas en voir plus de 160.000.
Le département d'état au travail américain a pour sa part dénombré 5.000 incriptions au chômage de moins au cours de la semaine achevée le 29 juin, pour un total hebdomadaire corrigé de 343.000 , alors qu'une soustraction de seulement 3.000 pour les amener à 345.000 était espérée.
Les yeux se tournaient désormais pour vendredi vers les chiffres de la masse salariale américaine, en quête d'indices sur le moment où la Réserve Fédérale entamera la réduction de ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels.
La devise nippone conservait la main contre ses équivalents occidentaux, grâce à l'assombrissement de l'atmosphère dû aux bruits selon lesquels d'autres membres du gouvernement du Portugal pourraient démissionner, le ministre des finances et celui des affaires étrangères ayant créé le choc en libérant respectivement leurs postes lundi et mardi face à l'impopularité de ses mesures d'austérité.
Ce coup de tonnerre a du coup semé le doute sur le futur de la coalition au pouvoir, et sur la capacité du pays à faire face à aux engagements lui ayant permis de se voir octroyer une bouée de sauvetage.
Il n'en allait pas de même avec l'euro, qui sauvait cependant les meubles, l'EUR/USD trébuchant de 0,08% pour reprendre pied à 1,2967, après avoir rebondi sur un plancher journalier à 1,2924, s'extirpant d'une ornière de cinq semaines.
La monnaie unique a regagné du mordant après que les autorités du bloc l'ayant adoptée aient fait savoir que les ventes au détail y avaient gonflé de 1% en mai, surpassant largement les 0,2% pressentis.
Des informations révisées soulignaient par ailleurs que le baromètre de l'activité dans le domaine des services de la région avait frémi depuis les 47,2 définitifs précédents vers 48,3.
La prudence restait toutefois de mise à l'approche de la prise de cap à laquelle la Banque Centrale Européenne procèdera demain, son président Mario Draghi ayant toutes les chances d'y rappeler que la fin des politiques assouplies était loin d'être en vue.
Le billet vert a également cédé du terrain à la livre sterling, le GBP/USD prenant 0,76% pour se hisser à 1,5268, établissant un pic du jour après qu'il ait été souligné que l'activité du domaine tertiaire britannique avait connu en juin sa plus forte accélération depuis mars 2011.
Le groupe de recherches économiques Markit a ainsi constaté que son indice portant sur la question était passé de 54,9 à 56,9 pour juin, au lieu de commettre le faux pas à 54,5 redouté.
Cette bonne nouvelle renforçait d'autant les perspectives de croissance au second trimestre, réduisant ainsi les chances de nouveaux accommodements de la part de la Banque d'Angleterre qui pourraient découler de sa réunion de jeudi.
Il a d'autre part subi la pression du refuge traditionnel qu'est le franc suisse, l'USD/CHF glissant de 0,26% pour tomber à 0,9480.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé sa cousine australienne, mais pas la néo-zélandaise ni la canadienne, l'AUD/USD sombrant de 0,73% pour descendre à 0,9080, après avoir atteint un plancher de trois ans, le NZD/USD s'élevant de 0,05% pour culminer à 0,7754 et l'USD/CAD régressant de 0,16% pour aller vers 1,0529.
La première a laissé des plumes à l'aube, après que Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, ait avoué que son conseil directeur avait "délibéré pendant très longtemps" hier avant d'opter pour le maintien de son taux directeur à 2,75%, sa plus faible valeur historique, ce qui pourrait augurer d'un rabaissement prochain.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,32% pour se situer à 83,54.
L'institut de gestion des approvisionnements s'apprêtait de son côté à conclure la journée avec un rapport sur l'activité des prestataires de services des Etats-Unis.