Investing.com - Le dollar U.S. a vu sa progression face à la plupart de ses concurrents contrée ce lundi après-midi, les craintes concernant la zone euro ayant été quelque peu apaisées, bien que la tendance reste à la prudence, sur des échanges raréfiés par un jour férié britannique.
En seconde partie de séance européenne, il a fléchi contre l'euro, qui s'est du coup extrait de son creux journalier, l'EUR/USD grignotant 0.03% pour se hisser à 1.237.
La monnaie unique a retrouvé des couleurs après que Vitor Gaspar, ministre des finances du Portugal, ait fait savoir que le programme de secours du pays, mobilisant 78 milliards d'euros, était sur les rails, ajoutant qu'une injection de 6.65 milliards d'euros était prévue afin de renflouer un système bancaire fragilisé.
Une étude officielle montrait quand à elle que les prix à la production de la zone euro avaient été stables en avril, ce qui pourrait laisser à la Banque Centrale Européenne de la marge pour rabaisser encore ses taux d'intérêt, dans l'optique de sa réunion d'orientation politique devant avoir lieu cette semaine.
Mais le futur de l'économie de la planète demeurait flou dans l'onde de choc des mauvais résultats de l'emploi américain divulgués vendredi, sur fond de spectre d'un possible recours de l'Espagne à une bouée de sauvetage internationale face à l'escalade des coûts de ses emprunts.
Le billet vert cédait aussi du terrain à la livre sterling, le GBP/USD gagnant 0.17% pour monter jusqu'à 1.5388.
Le volume des transactions restait faible, les places boursières britanniques étant closes afin de célébrer le jubilé de la reine.
Il s'est par contre renforcé devant le yen, l'USD/JPY prenant 0.17% pour se hisser à 78.14.
Le gouverneur de la Banque du Japon avait déclaré en début de matinée que celle-ci surveillait de près les conséquences de l'avancée récente de la devise nippone sur une économie largement tournée vers l'export, tout en évitant d'annoncer si de nouveaux assouplissements monétaires étaient prévus à court terme.
Ces propos survenaient après qu'elle ait mis vendredi le taux de change de sa monnaie sous surveillance, laissant entendre qu'elle se trouvait prête à intervenir pour mettre fin à toute velléité de flambée.
Il n'en était pas de même avec le franc suisse, l'USD/CHF laissant échapper 0.05% pour descendre à 0.9654.
La monnaie des Etats-Unis s'est par ailleurs retrouvée légèrement dominée par ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD reculant de 0.2% vers 1.0387, l'AUD/USD arrachant 0.13% pour se situer à 0.9711 et le NZD/USD engrangeant 0.23% pour culminer à 0.7563.
Des informations officielles avaient auparavant signalé que les bénéfices des entreprises d'Australie avaient fondu de 4% au premier trimestre, avec notamment 13% d'hémorrhagie minière et 10% dans le secteur secondaire, et ce alors que les experts ne redoutaient que 2.1% de diminution.
Il était aussi à noter que le nombre des offres d'emploi publiées dans le pays avait drapé de 2.4% le mois dernier, aggravant les 0.8% précédents.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dévissé de 0.06% pour plonger à 82.68.
Les Etats-Unis comptaient quand à eux dévoiler dans l'après-midi le volume officiel des commandes passées auprès de leurs usines.
En seconde partie de séance européenne, il a fléchi contre l'euro, qui s'est du coup extrait de son creux journalier, l'EUR/USD grignotant 0.03% pour se hisser à 1.237.
La monnaie unique a retrouvé des couleurs après que Vitor Gaspar, ministre des finances du Portugal, ait fait savoir que le programme de secours du pays, mobilisant 78 milliards d'euros, était sur les rails, ajoutant qu'une injection de 6.65 milliards d'euros était prévue afin de renflouer un système bancaire fragilisé.
Une étude officielle montrait quand à elle que les prix à la production de la zone euro avaient été stables en avril, ce qui pourrait laisser à la Banque Centrale Européenne de la marge pour rabaisser encore ses taux d'intérêt, dans l'optique de sa réunion d'orientation politique devant avoir lieu cette semaine.
Mais le futur de l'économie de la planète demeurait flou dans l'onde de choc des mauvais résultats de l'emploi américain divulgués vendredi, sur fond de spectre d'un possible recours de l'Espagne à une bouée de sauvetage internationale face à l'escalade des coûts de ses emprunts.
Le billet vert cédait aussi du terrain à la livre sterling, le GBP/USD gagnant 0.17% pour monter jusqu'à 1.5388.
Le volume des transactions restait faible, les places boursières britanniques étant closes afin de célébrer le jubilé de la reine.
Il s'est par contre renforcé devant le yen, l'USD/JPY prenant 0.17% pour se hisser à 78.14.
Le gouverneur de la Banque du Japon avait déclaré en début de matinée que celle-ci surveillait de près les conséquences de l'avancée récente de la devise nippone sur une économie largement tournée vers l'export, tout en évitant d'annoncer si de nouveaux assouplissements monétaires étaient prévus à court terme.
Ces propos survenaient après qu'elle ait mis vendredi le taux de change de sa monnaie sous surveillance, laissant entendre qu'elle se trouvait prête à intervenir pour mettre fin à toute velléité de flambée.
Il n'en était pas de même avec le franc suisse, l'USD/CHF laissant échapper 0.05% pour descendre à 0.9654.
La monnaie des Etats-Unis s'est par ailleurs retrouvée légèrement dominée par ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD reculant de 0.2% vers 1.0387, l'AUD/USD arrachant 0.13% pour se situer à 0.9711 et le NZD/USD engrangeant 0.23% pour culminer à 0.7563.
Des informations officielles avaient auparavant signalé que les bénéfices des entreprises d'Australie avaient fondu de 4% au premier trimestre, avec notamment 13% d'hémorrhagie minière et 10% dans le secteur secondaire, et ce alors que les experts ne redoutaient que 2.1% de diminution.
Il était aussi à noter que le nombre des offres d'emploi publiées dans le pays avait drapé de 2.4% le mois dernier, aggravant les 0.8% précédents.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dévissé de 0.06% pour plonger à 82.68.
Les Etats-Unis comptaient quand à eux dévoiler dans l'après-midi le volume officiel des commandes passées auprès de leurs usines.