Investing.com - La livre sterling n'a pas flanché face au dollar U.S. ce mardi après-midi, grâce aux plus beaux résultats en 16 ans des prestataires de services de l'économie où elle a cours, tandis que son adversaire bénéficiait lui aussi de bonnes nouvelles.
La paire GBP/USD est montée jusqu'à 1,6063 en première partie de séance américaine, son cours le plus élevé depuis le 31 octobre, puis s'est stabilisée vers 1,6030, prenant 0,37%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1,5909, son plancher du premier novembre, et de rencontrer de la résistance à 1,6144, son plafond psychologique du 29 octobre.
Elle s'était en effet sentie pousser des ailes grâce aux plus belles performances en 16 ans des prestataires de services, piliers de l'économie britannique.
Le groupe de recherches économiques Markit a en effet vu son baromètre de l'activité tertiaire du Royaume-Uni réaliser un bond depuis 60,3 vers 62,8 pour octobre, pour constituer son renforcement le plus important depuis mai 1997, alors qu'un faux pas à 59,8 était craint.
L'institut de gestion des approvisionnements a pour sa part révélé que son baromètre de l'activité non manufacturière américaine soit passé des 54,4 de septembre à 55,4 en octobre.
Les esperts pensaient pourtant le voir glisser à 54,0.
Mais le billet vert demeurait cependant sur la sellette après que certains décideurs de la banque centrale des Etats-Unis aient laissé entendre hier que celle-ci allait probablement continuer sur sa lancée pendant encore un moment.
Eric Rosengren, président de la Réserve Fédérale de Boston, a ainsi déclaré que les rachats d'actifs devraient se poursuivre jusqu'à l'apparition de "preuves évidentes d'une reprise durable et d'un retour en forme de l'emploi".
La devise de la Grande-Bretagne s'est par ailleurs hissée vers un sommet de deux semaines par rapport à l'euro, l'EUR/GBP dérapant de 0,80% pour chuter à 0,8395.
Celui-ci demeurait dans la tourmente à l'avant-veille du conseil directeur de la Banque Centrale Européenne, après qu'il ait été montré jeudi que l'inflation au sein du bloc l'ayant adoptée avait été la plus faible en quatre ans le mois passé, lui laissant du coup les coudées franches pour assouplir de nouveau sa politique et ainsi préserver la relance de l'économie dont elle a la charge.
Aucun changement ne semblait au programme ses prochaines orientations, mais certains estiment qu'elle pourrait laisser entrevoir de nouveaux assouplissements pour celles de décembre.
La Commission Européenne a quand à elle revu aujourd'hui à la baisse ses prévisions de croissance de la région, qualifiant son taux de chômage d'inacceptablement élevé.
Elle s'attend désormais à 1,1% pour 2014 au lieu de 1,2% envisagés auparavant, et à 1,7% pour 2015.
Il était aussi à noter que les coûts de production y avaient diminué de 0,9% d'une année sur l'autre en septembre, au lieu des 0,7% déjà redoutés.
La paire GBP/USD est montée jusqu'à 1,6063 en première partie de séance américaine, son cours le plus élevé depuis le 31 octobre, puis s'est stabilisée vers 1,6030, prenant 0,37%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1,5909, son plancher du premier novembre, et de rencontrer de la résistance à 1,6144, son plafond psychologique du 29 octobre.
Elle s'était en effet sentie pousser des ailes grâce aux plus belles performances en 16 ans des prestataires de services, piliers de l'économie britannique.
Le groupe de recherches économiques Markit a en effet vu son baromètre de l'activité tertiaire du Royaume-Uni réaliser un bond depuis 60,3 vers 62,8 pour octobre, pour constituer son renforcement le plus important depuis mai 1997, alors qu'un faux pas à 59,8 était craint.
L'institut de gestion des approvisionnements a pour sa part révélé que son baromètre de l'activité non manufacturière américaine soit passé des 54,4 de septembre à 55,4 en octobre.
Les esperts pensaient pourtant le voir glisser à 54,0.
Mais le billet vert demeurait cependant sur la sellette après que certains décideurs de la banque centrale des Etats-Unis aient laissé entendre hier que celle-ci allait probablement continuer sur sa lancée pendant encore un moment.
Eric Rosengren, président de la Réserve Fédérale de Boston, a ainsi déclaré que les rachats d'actifs devraient se poursuivre jusqu'à l'apparition de "preuves évidentes d'une reprise durable et d'un retour en forme de l'emploi".
La devise de la Grande-Bretagne s'est par ailleurs hissée vers un sommet de deux semaines par rapport à l'euro, l'EUR/GBP dérapant de 0,80% pour chuter à 0,8395.
Celui-ci demeurait dans la tourmente à l'avant-veille du conseil directeur de la Banque Centrale Européenne, après qu'il ait été montré jeudi que l'inflation au sein du bloc l'ayant adoptée avait été la plus faible en quatre ans le mois passé, lui laissant du coup les coudées franches pour assouplir de nouveau sa politique et ainsi préserver la relance de l'économie dont elle a la charge.
Aucun changement ne semblait au programme ses prochaines orientations, mais certains estiment qu'elle pourrait laisser entrevoir de nouveaux assouplissements pour celles de décembre.
La Commission Européenne a quand à elle revu aujourd'hui à la baisse ses prévisions de croissance de la région, qualifiant son taux de chômage d'inacceptablement élevé.
Elle s'attend désormais à 1,1% pour 2014 au lieu de 1,2% envisagés auparavant, et à 1,7% pour 2015.
Il était aussi à noter que les coûts de production y avaient diminué de 0,9% d'une année sur l'autre en septembre, au lieu des 0,7% déjà redoutés.