Investing.com - Les options sur le brut étaient en léger repli ce jeudi, les résultats économiques décevants des Etats-Unis et de la zone euro dévoilés hier continuant à peser sur le moral, tandis que les observateurs guettaient la réunion d'orientation politique de la Banque Centrale Européenne d'aujourd'hui.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 105.01 USD le baril en première partie de séance européenne, laissant échapper 0.2%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 104.86 USD, leur cours le plus bas des deux derniers jours, avec 0.5% de fléchissement.
Les acteurs du marché pétrolier surveillent ce qui émergera en cours de journée de la réunion de la Banque Centrale Européenne, et de la conférence tenue dans la foulée par Mario Draghi, son président, sur fond de craintes concernant les coûts élevés des emprunts des pays membres périphériques en difficulté de la région, et plus particulièrement de l'Espagne.
Ses taux devraient vraiemblablement être maintenus, mais des indices pourraient émerger concernant ses prochaines actions dans la gestion de la crise de la dette souveraine.
La première émission de dettes de l'Espagne depuis sa récente dégradation était elle aussi sur toutes les lèvres.
L'atmosphère s'était trouvée nettement assombrie mercredi, avec une avalanche de performances médiocres de la part des Etats-Unis et de la zone euro, ravivant les craintes concernant les perspectives de croissance économique mondiale.
Le taux de chômage du bloc euro s'est en effet élevé vers un nouveau record à 10.7% pour mars, tandis que son indice manufacturier définitif s'effondrait en avril à son pire niveau des 34 derniers mois.
La région était responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Un ralentissement économique général découlant du problème du surendettement régional pouvant freiner la demande demeurait redouté.
Une étude publiée hier par l'agence de gestion des ressources humaines ADP montrait quand à elle que le seccteur privé des Etats-Unis avait créé 119 000 postes non agricoles les mois dernier, soit nettement moins que les 177 000 espérés après les 209 000 précédents, aboutissant à la plus faible progression du marché du travail constatée depuis septembre 2011.
Cette déception a ravivé l'angoisse d'un ralentissement de la relance économique des Etats-Unis, à l'approche d'un rapport gouvernemental sur les emplois devant être publié demain, et qui avait montré un ralentissement des embauches en mars.
Les experts de l'or noir gardent toujours un oeil sur elles, qui demeurent l'indicateur le plus fiable de l'état du marché du travail et donc de l'économie du premier demandeur mondial.
L'augmentation supérieure aux attentes des réserves de pétrole américaines de la semaine dernière a pour sa part remis la problématique de l'offre et de la demande au premier plan.
Le département d'état à l'énergie américain a en effet signalé dans son inventaire mensuel que celles-ci avaient engrangé 2.84 millions de barils, pour en totaliser 375.9 millions, et se situer ainsi à leur plus haut niveau depuis septembre 1990, et ravivant du même coup l'angooisse d'une diminution des besoins nationaux.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% de la demande planétaire.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont stagné à 118.2 USD du baril dans le même temps, soit 13.19 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Cet écart s'était réduit hier à 12.98 USD, sa plus faible valeur en plus de trois mois.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 105.01 USD le baril en première partie de séance européenne, laissant échapper 0.2%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 104.86 USD, leur cours le plus bas des deux derniers jours, avec 0.5% de fléchissement.
Les acteurs du marché pétrolier surveillent ce qui émergera en cours de journée de la réunion de la Banque Centrale Européenne, et de la conférence tenue dans la foulée par Mario Draghi, son président, sur fond de craintes concernant les coûts élevés des emprunts des pays membres périphériques en difficulté de la région, et plus particulièrement de l'Espagne.
Ses taux devraient vraiemblablement être maintenus, mais des indices pourraient émerger concernant ses prochaines actions dans la gestion de la crise de la dette souveraine.
La première émission de dettes de l'Espagne depuis sa récente dégradation était elle aussi sur toutes les lèvres.
L'atmosphère s'était trouvée nettement assombrie mercredi, avec une avalanche de performances médiocres de la part des Etats-Unis et de la zone euro, ravivant les craintes concernant les perspectives de croissance économique mondiale.
Le taux de chômage du bloc euro s'est en effet élevé vers un nouveau record à 10.7% pour mars, tandis que son indice manufacturier définitif s'effondrait en avril à son pire niveau des 34 derniers mois.
La région était responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010.
Un ralentissement économique général découlant du problème du surendettement régional pouvant freiner la demande demeurait redouté.
Une étude publiée hier par l'agence de gestion des ressources humaines ADP montrait quand à elle que le seccteur privé des Etats-Unis avait créé 119 000 postes non agricoles les mois dernier, soit nettement moins que les 177 000 espérés après les 209 000 précédents, aboutissant à la plus faible progression du marché du travail constatée depuis septembre 2011.
Cette déception a ravivé l'angoisse d'un ralentissement de la relance économique des Etats-Unis, à l'approche d'un rapport gouvernemental sur les emplois devant être publié demain, et qui avait montré un ralentissement des embauches en mars.
Les experts de l'or noir gardent toujours un oeil sur elles, qui demeurent l'indicateur le plus fiable de l'état du marché du travail et donc de l'économie du premier demandeur mondial.
L'augmentation supérieure aux attentes des réserves de pétrole américaines de la semaine dernière a pour sa part remis la problématique de l'offre et de la demande au premier plan.
Le département d'état à l'énergie américain a en effet signalé dans son inventaire mensuel que celles-ci avaient engrangé 2.84 millions de barils, pour en totaliser 375.9 millions, et se situer ainsi à leur plus haut niveau depuis septembre 1990, et ravivant du même coup l'angooisse d'une diminution des besoins nationaux.
Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur au monde avec près des 22% de la demande planétaire.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont stagné à 118.2 USD du baril dans le même temps, soit 13.19 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Cet écart s'était réduit hier à 12.98 USD, sa plus faible valeur en plus de trois mois.