Investing.com - La livre sterling a vu ses pertes face au dollar U.S. s'aggraver ce jeudi, tombant dans un creux journalier après qu'un rapport montrant pour juillet une hausse des ventes auprès des consommateurs britanniques inférieure aux attentes aggravant les inquiétudes concernant les perspectives économiques du pays.
La paire GBP/USD est descendue jusqu'à 1.648 en seconde partie de séance européenne, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 1.6492, perdant 0.32%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.6322, son plancher du 16 août, et de rencontrer de la résistance à 1.6591, son plafond des trois derniers mois datant de mercredi.
Le bureau national de statistiques des Grande-Bretagne avait en effet fait savoir ce matin que les ventes au détail n'avaient gagné que 0.2% en juillet, au lieu des 0.3% espérés, la demande pour les vêtements et les accessoires ménagers se trouvant affaiblie.
L'évaluation du mois précédent s'est par contre trouvée revue à la hausse, passant de 0.7 à 0.8% de progression.
Ces résultats peu en courageants sont venus s'ajouter au rapport sur l'emploi désastreux de mercredi, posant un gros point d'interrogation sur le relance économique de la Grande-Bretagne, et amplifiant les rumeurs parlant de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire de la part de la Banque d'Angleterre afin de soutenir une reprise chancelante.
Le compte-rendu de la dernière réunion d'orientation politique de celle-ci s'est révélé plus fortement en faveur des taux bas qu'attendu, les neuf décideurs de la banque centrale votant à l'unanimité le maintien des taux d'intérêt à leur plancher historique de 0.5% pour août.
Ce tournant a marqué la première réunion sans aucun appel à une remontée des taux depuis mai 2010, les taux étaient notamment restés inchangés pour juillet avec sept voix pour les garder intacts et deux contre.
Le conseil d'orientation de la politique monétaire a par ailleurs voté à huit voix contre une le maintien à 200 milliards de GBP du programme d'achats d'actifs.
Certains de ses membres ont "étudié la question de savoir si il y avait des raisons pour augmenter" les acquisitions d'actifs, mais conclu d'après le rapport que les arguments "n'étaient pas encore assez convaincants".
La devise du Royaume-Uni a par ailleurs grignoté un peu de terrain sur l'euro, l'EUR/GBP trébuchant de 0.04% pour descendre à 0.8716.
Les Etats-Unis dévoileront quand à eux une série de résultats économiques en cours de journée, qui aideront les observateurs à jauger de la vigueur de la reprise économique américaine.
Celle-ci comprendra notamment le nombre des nouvelles inscriptions au chômage enregistrées par les autorités, les ventes de logements d'occasion, l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie ainsi qu'un inventaire des réserves de gaz naturel.
La paire GBP/USD est descendue jusqu'à 1.648 en seconde partie de séance européenne, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 1.6492, perdant 0.32%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.6322, son plancher du 16 août, et de rencontrer de la résistance à 1.6591, son plafond des trois derniers mois datant de mercredi.
Le bureau national de statistiques des Grande-Bretagne avait en effet fait savoir ce matin que les ventes au détail n'avaient gagné que 0.2% en juillet, au lieu des 0.3% espérés, la demande pour les vêtements et les accessoires ménagers se trouvant affaiblie.
L'évaluation du mois précédent s'est par contre trouvée revue à la hausse, passant de 0.7 à 0.8% de progression.
Ces résultats peu en courageants sont venus s'ajouter au rapport sur l'emploi désastreux de mercredi, posant un gros point d'interrogation sur le relance économique de la Grande-Bretagne, et amplifiant les rumeurs parlant de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire de la part de la Banque d'Angleterre afin de soutenir une reprise chancelante.
Le compte-rendu de la dernière réunion d'orientation politique de celle-ci s'est révélé plus fortement en faveur des taux bas qu'attendu, les neuf décideurs de la banque centrale votant à l'unanimité le maintien des taux d'intérêt à leur plancher historique de 0.5% pour août.
Ce tournant a marqué la première réunion sans aucun appel à une remontée des taux depuis mai 2010, les taux étaient notamment restés inchangés pour juillet avec sept voix pour les garder intacts et deux contre.
Le conseil d'orientation de la politique monétaire a par ailleurs voté à huit voix contre une le maintien à 200 milliards de GBP du programme d'achats d'actifs.
Certains de ses membres ont "étudié la question de savoir si il y avait des raisons pour augmenter" les acquisitions d'actifs, mais conclu d'après le rapport que les arguments "n'étaient pas encore assez convaincants".
La devise du Royaume-Uni a par ailleurs grignoté un peu de terrain sur l'euro, l'EUR/GBP trébuchant de 0.04% pour descendre à 0.8716.
Les Etats-Unis dévoileront quand à eux une série de résultats économiques en cours de journée, qui aideront les observateurs à jauger de la vigueur de la reprise économique américaine.
Celle-ci comprendra notamment le nombre des nouvelles inscriptions au chômage enregistrées par les autorités, les ventes de logements d'occasion, l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie ainsi qu'un inventaire des réserves de gaz naturel.