Investing.com - L'euro s'est hissé vers son plus haut niveau du jour face au dollar U.S. ce mardi, après que l'Italie ait vu les coûts plonger à leur valeur la plus basse depuis mai 2011 lors d'une vente au plus offrant d'emprunts à cinq et dix ans.
La paire EUR/USD est montée jusqu'à 1.296 en fin de première partie de séance européenne, son cours le plus élevé depuis vendredi, puis s'est stabilisée vers 1.2954, prenant 0.38%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.2881, son plancher de deux semaines datant du 26 octobre, et de rencontrer de la résistance à 1.2996, son plafond du 24.
Rome a en effet émis pour 3 milliards d'euros de bons du trésor courant jusqu'en novembre 2022 à un taux moyen de 4.92%, contre 5.24% auparavant.
Elle a aussi écoulé pour 4 milliards d'euros en obligation quinquennales à 3.8%, à comparer aux 3.09% du mois dernier.
Les craintes au sujet des perspectives économiques du bloc ayant adopté la monnaie unique étaient pourtant repassées au premier plan, après qu'une étude émanant des autorités ait dénombré pour octobre 20 000 demandeurs d'emploi supplémentaires en Allemagne, soit le double des 10 000 déjà redoutés.
Le taux de chômage a du coup fremi jusqu'à 6.9%, atteignant ainsi le niveau de septembre après révision à la hausse des 6.8% initialement mesurés.
Il était cependant à noter que des chiffres officiels avaient montré que l'économie de l'Espagne ne s'était contractée que de 0.3% au troisième trimestre, au lieu des 0.4% redoutés, prolongeant cependant la récession jusqu'à une durée d'un an.
Cette information survenait au lendemain de l'intervention de Mariano Rajoy, son premier ministre, affirmant hier qu'il accepterait une bouée de sauvetage "quand il estimerait qu'une telle décision servirait les intérêts nationaux".
La devise européenne a par ailleurs établi un nouveau sommet de trois jours contre la livre sterling, l'EUR/GBP gagnant 0.22% pour grimper à 0.8065, mais demeurait sur la défensive par rapport au yen, l'EUR/JPY trébuchant de 0.07% pour déraper à 102.89.
L'unité monétaire nippone avait retrouvé des couleurs après que les accomodements supplémentaires adoptés par la Banque du Japon aient déçu les attentes de mesures plus agressives.
Elle avait décidé à l'aube lors de son conseil d'orientation d'ajouter 11 billions de JPY à son programme de rachat d'actifs, dans l'espoir de stimuler l'activité économique et de contrer la surévaluation de sa devise.
Le volume des transactinos semblait devoir rester limité, les marchés américains s'apprêtant à rester clos pour la seconde journée d'affilée en raison des problèmes qui pourraient découler de l'ouragan Sandy.
La paire EUR/USD est montée jusqu'à 1.296 en fin de première partie de séance européenne, son cours le plus élevé depuis vendredi, puis s'est stabilisée vers 1.2954, prenant 0.38%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.2881, son plancher de deux semaines datant du 26 octobre, et de rencontrer de la résistance à 1.2996, son plafond du 24.
Rome a en effet émis pour 3 milliards d'euros de bons du trésor courant jusqu'en novembre 2022 à un taux moyen de 4.92%, contre 5.24% auparavant.
Elle a aussi écoulé pour 4 milliards d'euros en obligation quinquennales à 3.8%, à comparer aux 3.09% du mois dernier.
Les craintes au sujet des perspectives économiques du bloc ayant adopté la monnaie unique étaient pourtant repassées au premier plan, après qu'une étude émanant des autorités ait dénombré pour octobre 20 000 demandeurs d'emploi supplémentaires en Allemagne, soit le double des 10 000 déjà redoutés.
Le taux de chômage a du coup fremi jusqu'à 6.9%, atteignant ainsi le niveau de septembre après révision à la hausse des 6.8% initialement mesurés.
Il était cependant à noter que des chiffres officiels avaient montré que l'économie de l'Espagne ne s'était contractée que de 0.3% au troisième trimestre, au lieu des 0.4% redoutés, prolongeant cependant la récession jusqu'à une durée d'un an.
Cette information survenait au lendemain de l'intervention de Mariano Rajoy, son premier ministre, affirmant hier qu'il accepterait une bouée de sauvetage "quand il estimerait qu'une telle décision servirait les intérêts nationaux".
La devise européenne a par ailleurs établi un nouveau sommet de trois jours contre la livre sterling, l'EUR/GBP gagnant 0.22% pour grimper à 0.8065, mais demeurait sur la défensive par rapport au yen, l'EUR/JPY trébuchant de 0.07% pour déraper à 102.89.
L'unité monétaire nippone avait retrouvé des couleurs après que les accomodements supplémentaires adoptés par la Banque du Japon aient déçu les attentes de mesures plus agressives.
Elle avait décidé à l'aube lors de son conseil d'orientation d'ajouter 11 billions de JPY à son programme de rachat d'actifs, dans l'espoir de stimuler l'activité économique et de contrer la surévaluation de sa devise.
Le volume des transactinos semblait devoir rester limité, les marchés américains s'apprêtant à rester clos pour la seconde journée d'affilée en raison des problèmes qui pourraient découler de l'ouragan Sandy.