Investing.com - La semaine passée aura vu le dollar U.S. fléchir devant ses principaux concurrents, sur fond de crainte grandissante d'un défaut de paiement de la dette américaine, tandis que l'angoisse persistante de la crise de la dette de la zone euro tirait la monnaie unique vers le bas.
L'agence de notation Standard & Poor's a déclaré jeudi soir que les Etats-Unis avaient une chance sur deux de subir une dégradation dans les 90 jours prochains, en raison du débat politique concernant la remontée du plafond d'endettement au-dessus des 14.3 billions d'USD actuels avant la date limite du 2 août.
Cet avertissement a eu lieu au lendemain de la remise en question par sa collègue Moody's Investor Service du niveau Aaa des obligations américaines en vue d'un possible abaissement, en raison d'un risque "faible mais en augmentation" d'un défaut de paiement temporaire.
Barack Obama, président du pays, a encouragé lors d'une conférence de presse tenue vendredi à trouver une "large" accord sur la réduction des déficits, mais que le congrès et lui devraient rapidement trouver un "acompte".
En Europe, les résultats des tests d'effort de l'Autorité Bancaire Européenne ont mis en évidence l'échec de 8 organismes de prêt sur les 90 plus gros, présentant un trou total à hauteur de 2.5 milliards d'euros.
L'ABE a également précisé que 16 d'entre eux avaient réussi les tests de justesse, notamment 5 en Espagne, 2 en Grèce et 1 en Autriche, mais que toutes les plus grosses s'en étaient sorties.
La nation hellène et l'Irlande avaient toutes deux vu leurs dettes déclarées indésirables en début de semaine, tandis que les dividendes des obligations gouvernementales italiennes bondissaient vers des sommets jamais vus depuis l'introduction de l'euro, attisant la psychose d'une contamination de la région ayant adopté celui-ci.
Le yen et le franc suisse ont dominé le billet vert et la devise européenne, les investisseurs s'en servant comme protection contre les risques posés par ces derniers.
La livre sterling n'a pas été en reste, les acteurs de marchés cherchant des alternatives sur fond de futur incertain pour les Etats-Unis et la zone euro.
Le dollar néo-zélandais a par ailleurs conclu la semaine à un pic des 26 dernières années par rapport à la monnaie américaine, tandis que son cousin canadien se hissait vers un plafond des neuf semaines écoulées avec la hausse des prix des matières premières.
Les ministres des finances européens devraient se rencontrer ce jeudi afin d'aborder d'après le président du Conseil Européen Herman von Rompuy "la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble, et le futur financement du plan grec".
Les observateurs porteront également une grande attention à l'évolution de la situation américaine concernant la limite d'endettement, ainsi qu'au témoignage de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, devant le congrès.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 18 juillet
Les gouvernement néo-zélandais dévoilera sa mesure de la hausse des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que l'Australie fera de même avec ses ventes de véhicules neufs, signe fort de confiance des consommateurs, et que les places boursières japonaises resteront inactives en raison d'un jour férié.
Les acteurs de l'immobilier du Royaume-Uni feront connaître de leur côté l'évolution des coûts des logements, reflétant la santé du secteur.
Les autorités canadiennes communiqueront ensuite leurs chiffres des achats d'actifs sécurisés de l'étranger, et celles des Etats-Unis le solde des investissements provenant du pays et des autres.
Mardi 19 juillet
La Réserve Bancaire d'Australie publiera le compte-rendu de sa réunion d'orientation politique de juillet, comportant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
En zone euro, le centre de recherches économiques ZEW fera son rapport sur le moral économique allemand, indice important de santé économie du pays.
Le Banque du Canada annoncera son taux immédiat de son côté, puis dévoilera un communiqué portant sur les perspectives financières et contenant des indices sur les futures décisions portant sur les taux d'intérêt.
Le Canada fera connaître son indice des principaux signaux économiques, destiné à prédire la direction de l'économie future.
Le gouvernement des Etats-Unis donnera le nombre des permis de construire qu'il a accordés, présage efficace de l'activité à venir dans le domaine du bâtiment, ainsi qu'une étude sur le volume des lancements de chantiers.
Mercredi 20 juillet
L'Australie divulguera l'état de son indice des résultats économiques prévisionnels, établi pour montrer l'évolution de l'économie à venir à partir de neuf indicateurs économiques.
La zone euro fera de même avec l'inflation des prix à la production officielle allemande, signe avant-coureur de celle au détail, ainsi qu'une étude sur la confiance des consommateurs.
Au Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre dévoilera son compte-rendu détaillé de la réunion de juillet son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt.
La Banque du Canada ne sera pas en reste avec son rapport sur la politique monétaire, dont l'apparition sera suivie par une conférence de presse portant sur la décision de la veille sur les taux d'intérêt, puis les autorités du pays feront connaître le volume officiel des ventes en gros, laissant présager des dépenses des consommateurs à venir.
Les acteurs de l'immobilier aux Etats-Unis publieront une étude sur le nombre de ventes de logements d'occasion, reflet de la santé de l'économie, et le gouvernement annoncera ses informations portant sur les réserves pétrolières nationales.
Jeudi 21 juillet
Les autorités du Japon dévoileront leur solde du commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois, tandis que l'Australie fera un rapport sur la confiance dans les affaires.
Les autorités suisses divulgueront l'état de la balance commerciale du pays, et le centre de recherches économiques ZEW fera de même avec une étude sur les attentes économiques dans le pays, signe fort de la vigueur de son économie.
La zone euro ne sera pas en reste avec les résultats préliminaires concernant l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, avec également les résultats individuels de la France et l'Allemagne, tandis que la région fera connaître l'état de son compte courant.
Le gouvernement du Royaume-Uni donnera son volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, lesquelles constituent la plus grande partie de l'activité économique totale, mais aussi celui des emprunts du secteur public.
Les Etats-Unis rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, tandis que le Réserve Fédérale de Philadelphie fera de même avec une étude sur l'activité manufacturière, signe crucial de la force de l'économie.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, témoignera par ailleurs à propos de la politique monétaire à Washington D.C. un an après la mise en place de la loi réforme bancaire Dodd-Frank.
Vendredi 22 juillet
Les autorités australiennes dévoileront l'évolution qu'elles auront constaté des coûts à l'import, qui contribue à l'inflation générale.
La zone euro divulguera son volume officiel des nouvelles commandes industrielles, préfigurant la production à venir, tandis que l'institut Ifo pour la recherche économique fera de même avec son climat des affaires allemand, signe fort de santé économique.
Le Canada achèvera la semaine avec sa hausse officielle des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi que le volume des ventes au détail constaté par le gouvernement, premier signe des dépenses de consommation.
L'agence de notation Standard & Poor's a déclaré jeudi soir que les Etats-Unis avaient une chance sur deux de subir une dégradation dans les 90 jours prochains, en raison du débat politique concernant la remontée du plafond d'endettement au-dessus des 14.3 billions d'USD actuels avant la date limite du 2 août.
Cet avertissement a eu lieu au lendemain de la remise en question par sa collègue Moody's Investor Service du niveau Aaa des obligations américaines en vue d'un possible abaissement, en raison d'un risque "faible mais en augmentation" d'un défaut de paiement temporaire.
Barack Obama, président du pays, a encouragé lors d'une conférence de presse tenue vendredi à trouver une "large" accord sur la réduction des déficits, mais que le congrès et lui devraient rapidement trouver un "acompte".
En Europe, les résultats des tests d'effort de l'Autorité Bancaire Européenne ont mis en évidence l'échec de 8 organismes de prêt sur les 90 plus gros, présentant un trou total à hauteur de 2.5 milliards d'euros.
L'ABE a également précisé que 16 d'entre eux avaient réussi les tests de justesse, notamment 5 en Espagne, 2 en Grèce et 1 en Autriche, mais que toutes les plus grosses s'en étaient sorties.
La nation hellène et l'Irlande avaient toutes deux vu leurs dettes déclarées indésirables en début de semaine, tandis que les dividendes des obligations gouvernementales italiennes bondissaient vers des sommets jamais vus depuis l'introduction de l'euro, attisant la psychose d'une contamination de la région ayant adopté celui-ci.
Le yen et le franc suisse ont dominé le billet vert et la devise européenne, les investisseurs s'en servant comme protection contre les risques posés par ces derniers.
La livre sterling n'a pas été en reste, les acteurs de marchés cherchant des alternatives sur fond de futur incertain pour les Etats-Unis et la zone euro.
Le dollar néo-zélandais a par ailleurs conclu la semaine à un pic des 26 dernières années par rapport à la monnaie américaine, tandis que son cousin canadien se hissait vers un plafond des neuf semaines écoulées avec la hausse des prix des matières premières.
Les ministres des finances européens devraient se rencontrer ce jeudi afin d'aborder d'après le président du Conseil Européen Herman von Rompuy "la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble, et le futur financement du plan grec".
Les observateurs porteront également une grande attention à l'évolution de la situation américaine concernant la limite d'endettement, ainsi qu'au témoignage de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, devant le congrès.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 18 juillet
Les gouvernement néo-zélandais dévoilera sa mesure de la hausse des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que l'Australie fera de même avec ses ventes de véhicules neufs, signe fort de confiance des consommateurs, et que les places boursières japonaises resteront inactives en raison d'un jour férié.
Les acteurs de l'immobilier du Royaume-Uni feront connaître de leur côté l'évolution des coûts des logements, reflétant la santé du secteur.
Les autorités canadiennes communiqueront ensuite leurs chiffres des achats d'actifs sécurisés de l'étranger, et celles des Etats-Unis le solde des investissements provenant du pays et des autres.
Mardi 19 juillet
La Réserve Bancaire d'Australie publiera le compte-rendu de sa réunion d'orientation politique de juillet, comportant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
En zone euro, le centre de recherches économiques ZEW fera son rapport sur le moral économique allemand, indice important de santé économie du pays.
Le Banque du Canada annoncera son taux immédiat de son côté, puis dévoilera un communiqué portant sur les perspectives financières et contenant des indices sur les futures décisions portant sur les taux d'intérêt.
Le Canada fera connaître son indice des principaux signaux économiques, destiné à prédire la direction de l'économie future.
Le gouvernement des Etats-Unis donnera le nombre des permis de construire qu'il a accordés, présage efficace de l'activité à venir dans le domaine du bâtiment, ainsi qu'une étude sur le volume des lancements de chantiers.
Mercredi 20 juillet
L'Australie divulguera l'état de son indice des résultats économiques prévisionnels, établi pour montrer l'évolution de l'économie à venir à partir de neuf indicateurs économiques.
La zone euro fera de même avec l'inflation des prix à la production officielle allemande, signe avant-coureur de celle au détail, ainsi qu'une étude sur la confiance des consommateurs.
Au Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre dévoilera son compte-rendu détaillé de la réunion de juillet son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt.
La Banque du Canada ne sera pas en reste avec son rapport sur la politique monétaire, dont l'apparition sera suivie par une conférence de presse portant sur la décision de la veille sur les taux d'intérêt, puis les autorités du pays feront connaître le volume officiel des ventes en gros, laissant présager des dépenses des consommateurs à venir.
Les acteurs de l'immobilier aux Etats-Unis publieront une étude sur le nombre de ventes de logements d'occasion, reflet de la santé de l'économie, et le gouvernement annoncera ses informations portant sur les réserves pétrolières nationales.
Jeudi 21 juillet
Les autorités du Japon dévoileront leur solde du commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois, tandis que l'Australie fera un rapport sur la confiance dans les affaires.
Les autorités suisses divulgueront l'état de la balance commerciale du pays, et le centre de recherches économiques ZEW fera de même avec une étude sur les attentes économiques dans le pays, signe fort de la vigueur de son économie.
La zone euro ne sera pas en reste avec les résultats préliminaires concernant l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, avec également les résultats individuels de la France et l'Allemagne, tandis que la région fera connaître l'état de son compte courant.
Le gouvernement du Royaume-Uni donnera son volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, lesquelles constituent la plus grande partie de l'activité économique totale, mais aussi celui des emprunts du secteur public.
Les Etats-Unis rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, tandis que le Réserve Fédérale de Philadelphie fera de même avec une étude sur l'activité manufacturière, signe crucial de la force de l'économie.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, témoignera par ailleurs à propos de la politique monétaire à Washington D.C. un an après la mise en place de la loi réforme bancaire Dodd-Frank.
Vendredi 22 juillet
Les autorités australiennes dévoileront l'évolution qu'elles auront constaté des coûts à l'import, qui contribue à l'inflation générale.
La zone euro divulguera son volume officiel des nouvelles commandes industrielles, préfigurant la production à venir, tandis que l'institut Ifo pour la recherche économique fera de même avec son climat des affaires allemand, signe fort de santé économique.
Le Canada achèvera la semaine avec sa hausse officielle des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi que le volume des ventes au détail constaté par le gouvernement, premier signe des dépenses de consommation.