Investing.com - La fin de semaine aura vu l'euro retomber face au dollar U.S. et ses gains hebdomadaires s'amenuiser après qu'une réunion des ministres des finances de l'Union Européenne ait échoué dans sa quête de progrès cconcernant la résolution de la crise de la dette souveraine de la zone euro.
Ils n'ont en effet pas réussi à tomber d'accord à propos de l'exigence controversée de biens collatéraux grecs à adosser aux nouveaux fonds de secours.
Timothy Geithner, sécrétaire d'état au trésor des Etats-Unis, était également présent, et a incité les dirigeants de la région à surmonter leurs divisions néfastes et à soulager les marchés d'un "risque catastrophique".
L'agence Moody's a pour sa part annoncé ce même vendredi qu'elle étendait ses trois mois de surveillance de la notation monétaire italienne en raison des "problèmes économiques et financiers de plus en plus présents et de l'évolution politique incertaine" parmi les pays ayant adopté la monnaie unique.
Cette dernnière s'était pourtant nettement renforcée jeudi, après que la Banque Centrale Européenne ait fait savoir qu'elle fournirait de nouveaux capitaux en dollars aux banques de la région dans une action conjointe avec la Réserve Fédérale et les autres banques centrales.
Cette décision avait apaisé l'angoisse d'un manque de liquidités chez les prêteurs régionaux, qui ont eu des difficultés à emprunter des dollars en raison des problèmes de surendettement du bloc, et se sont retrouvés lourdement dépendants de la BCE pour leurs emprunts.
La monnaie unique avait également retrouvé des couleurs en début de semaine, après que Angela Merkel, la chancelière allemande, et son homologue français aient réaffirmé que la Grèce devait rester membre de la zone euro et qu'Athènes se soit à nouveaux engagée à respecter son projet budgétaire.
La livre sterling s'est quand à elle effondrée dans une ornière des huit dernières semaines contre le billet vert dans le même temps, une série de résultats économiques décevants ayant alimenté les rumeurs d'un nouveau stimulus monétaire de la part de la Banque d'Angleterre afin de relancer la croissance d'une économie fragilisée.
La Banque Nationale Suisse a pour sa part maintenu sans surprise son taux d'intérêt proche de zéro au cours d'une décision largement attendue, et rappelé sa "plus profonde détermination" à défendre son taux plancher de 1.2 francs suisse par euro.
Le yen resté de son côté à portée de main de son pic record par rapport à l'étalon américain, suite au report de la demande pour les valeurs sûres sur lui suite à l'action de la BNS destinée à affaiblir la devise helvétique, mais Yoshihiko Noda, premier ministre nippon, a réaffirmé que le Japon restait prêt à prendre des mesures qui juguleraient l'ascension de sa monnaie.
L'évolution de la situation en zone euro restera au centre des attentions la semaine prochaine, les investisseurs attendant par ailleurs ce qui ressortira mercredi de la réunion prolongée de la Réserve Fédérale, et notamment des signes indiquant la volonté de celle-ci de stimuler à nouveau l'économie de manière monétaire.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 19 septembre
La Nouvelle-Zélande rendra un rapport sur l'humeur des consommateurs, fortement liée à leurs. Les places japonaises resteront inaactives pour cause de jour férié national.
Le Royaume-Uni fera de même concernant l'inflation des coûts des logements, mesurée par les acteurs du secteur, et signe important de vigueur économique, tandis que la Banque d'Angleterre dévoilera son bulletin trimestriel.
Mardi 20 septembre
La Réserve Bancaire d'Australie publiera le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état de l'économie.
Le secrétariat d'état aux affaires économiques suisse fera de même avec ses prévisions économiques, tandis que le pays donnera également son état officiel de la balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois.
En zone euro, le gouvernement allemand donnera ses chiffres de l'inflation des prix à la production, tandis que le centre de recherches économiques ZEW rendra son rapport sur le baromètre économique du pays et de la région dans son entier.
Le Canada fera de même avec son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future, ainsi que des informations émanant des autorités concernant les ventes en gros, tandis que Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, prononcera un discours.
Les Etats-Unis annonceront pour leur part le nombre des permis de construire qu'ils ont accordés, indice fiable de l'activité à venir dans le domaine de la construction, ainsi que celui des lancements de chantiers, fidèle reflet de la santé économique.
Mercredi 21 septembre
La Nouvelle-Zélande divulguera l'état de son compte courant, et une étude sur les dépenses par carte de crédit et le nombre des arrivées de touristes, tandis que l'Australie fera de même avec son indice des principaux signaux économiques, élaboré pour prédire la direction que prendra l'économie, et que le Japon fera connaître le solde officiel de son commerce extérieur.
En Grande-Bretagne, la Banque d'Angleterre publiera de son côté le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé son avis, ainsi qu'un rapport sur les emprunts publics, préfigurant l'état de santé de l'économie.
Le gouvernement canadien ne sera pas en reste avec sa hausse des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Les Etats-Unis dévoileront en fin de journée des informations émanant de spécialistes sur les ventes de logements d'occasion ainsi que l'inventaire officiel des réserves pétrolières nationales, tandis que la Réserve Fédérale annoncera son taux appliqué aux fonds fédéraux dans un communique qui sera décortiqué en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Jeudi 22 septembre
La Nouvelle-Zélande annoncera son produit intérieur brut officiel du second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
La zone euro fera de même avec les chiffres préliminaires portant sur l'activité de ses domaines manufacturier et tertiaire, tandis que la France et l'Allemagne rendront également des rapports individuels sur le sujet, et que la région dévoilera le volume officiel des nouvelles commandes industrielles, signe avant-coureur de production future.
Le centre de recherches économiques ZEW publiera pour sa part une étude sur le moral économique suisse, tandis que le Royaume-Uni divulguera des informations sur les commandes industrielles attendues, reflétant la vigueur de l'économie.
Le gouvernement canadien fera connaître l'importance des ventes aux particuliers, premier reflet des dépenses de consommation, lesquelles constituent la plus grande partie de l'activité économique totale.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste avec leur étude hebdomadaire sur le nombre des nouveaux inscrits au chômage.
Vendredi 23 septembre
L'Australie dévoilera son indice des signaux économiques prévisionnels, et la RBA son étude sur la stabilité financière, tandis que les marchés japonais resteront clos en raison d'un jour férié.
Les spécialistes de l'immobilier du Royaume-Uni donneront des informations sur les accords de prêts hypothécaires, reflétant la demande pour les logements.
Jean-Claude Trichet, président de la BCE, prendra la parole à Washington, et ses propos seront analysés en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire.
Ils n'ont en effet pas réussi à tomber d'accord à propos de l'exigence controversée de biens collatéraux grecs à adosser aux nouveaux fonds de secours.
Timothy Geithner, sécrétaire d'état au trésor des Etats-Unis, était également présent, et a incité les dirigeants de la région à surmonter leurs divisions néfastes et à soulager les marchés d'un "risque catastrophique".
L'agence Moody's a pour sa part annoncé ce même vendredi qu'elle étendait ses trois mois de surveillance de la notation monétaire italienne en raison des "problèmes économiques et financiers de plus en plus présents et de l'évolution politique incertaine" parmi les pays ayant adopté la monnaie unique.
Cette dernnière s'était pourtant nettement renforcée jeudi, après que la Banque Centrale Européenne ait fait savoir qu'elle fournirait de nouveaux capitaux en dollars aux banques de la région dans une action conjointe avec la Réserve Fédérale et les autres banques centrales.
Cette décision avait apaisé l'angoisse d'un manque de liquidités chez les prêteurs régionaux, qui ont eu des difficultés à emprunter des dollars en raison des problèmes de surendettement du bloc, et se sont retrouvés lourdement dépendants de la BCE pour leurs emprunts.
La monnaie unique avait également retrouvé des couleurs en début de semaine, après que Angela Merkel, la chancelière allemande, et son homologue français aient réaffirmé que la Grèce devait rester membre de la zone euro et qu'Athènes se soit à nouveaux engagée à respecter son projet budgétaire.
La livre sterling s'est quand à elle effondrée dans une ornière des huit dernières semaines contre le billet vert dans le même temps, une série de résultats économiques décevants ayant alimenté les rumeurs d'un nouveau stimulus monétaire de la part de la Banque d'Angleterre afin de relancer la croissance d'une économie fragilisée.
La Banque Nationale Suisse a pour sa part maintenu sans surprise son taux d'intérêt proche de zéro au cours d'une décision largement attendue, et rappelé sa "plus profonde détermination" à défendre son taux plancher de 1.2 francs suisse par euro.
Le yen resté de son côté à portée de main de son pic record par rapport à l'étalon américain, suite au report de la demande pour les valeurs sûres sur lui suite à l'action de la BNS destinée à affaiblir la devise helvétique, mais Yoshihiko Noda, premier ministre nippon, a réaffirmé que le Japon restait prêt à prendre des mesures qui juguleraient l'ascension de sa monnaie.
L'évolution de la situation en zone euro restera au centre des attentions la semaine prochaine, les investisseurs attendant par ailleurs ce qui ressortira mercredi de la réunion prolongée de la Réserve Fédérale, et notamment des signes indiquant la volonté de celle-ci de stimuler à nouveau l'économie de manière monétaire.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 19 septembre
La Nouvelle-Zélande rendra un rapport sur l'humeur des consommateurs, fortement liée à leurs. Les places japonaises resteront inaactives pour cause de jour férié national.
Le Royaume-Uni fera de même concernant l'inflation des coûts des logements, mesurée par les acteurs du secteur, et signe important de vigueur économique, tandis que la Banque d'Angleterre dévoilera son bulletin trimestriel.
Mardi 20 septembre
La Réserve Bancaire d'Australie publiera le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état de l'économie.
Le secrétariat d'état aux affaires économiques suisse fera de même avec ses prévisions économiques, tandis que le pays donnera également son état officiel de la balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois.
En zone euro, le gouvernement allemand donnera ses chiffres de l'inflation des prix à la production, tandis que le centre de recherches économiques ZEW rendra son rapport sur le baromètre économique du pays et de la région dans son entier.
Le Canada fera de même avec son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future, ainsi que des informations émanant des autorités concernant les ventes en gros, tandis que Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, prononcera un discours.
Les Etats-Unis annonceront pour leur part le nombre des permis de construire qu'ils ont accordés, indice fiable de l'activité à venir dans le domaine de la construction, ainsi que celui des lancements de chantiers, fidèle reflet de la santé économique.
Mercredi 21 septembre
La Nouvelle-Zélande divulguera l'état de son compte courant, et une étude sur les dépenses par carte de crédit et le nombre des arrivées de touristes, tandis que l'Australie fera de même avec son indice des principaux signaux économiques, élaboré pour prédire la direction que prendra l'économie, et que le Japon fera connaître le solde officiel de son commerce extérieur.
En Grande-Bretagne, la Banque d'Angleterre publiera de son côté le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé son avis, ainsi qu'un rapport sur les emprunts publics, préfigurant l'état de santé de l'économie.
Le gouvernement canadien ne sera pas en reste avec sa hausse des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Les Etats-Unis dévoileront en fin de journée des informations émanant de spécialistes sur les ventes de logements d'occasion ainsi que l'inventaire officiel des réserves pétrolières nationales, tandis que la Réserve Fédérale annoncera son taux appliqué aux fonds fédéraux dans un communique qui sera décortiqué en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Jeudi 22 septembre
La Nouvelle-Zélande annoncera son produit intérieur brut officiel du second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
La zone euro fera de même avec les chiffres préliminaires portant sur l'activité de ses domaines manufacturier et tertiaire, tandis que la France et l'Allemagne rendront également des rapports individuels sur le sujet, et que la région dévoilera le volume officiel des nouvelles commandes industrielles, signe avant-coureur de production future.
Le centre de recherches économiques ZEW publiera pour sa part une étude sur le moral économique suisse, tandis que le Royaume-Uni divulguera des informations sur les commandes industrielles attendues, reflétant la vigueur de l'économie.
Le gouvernement canadien fera connaître l'importance des ventes aux particuliers, premier reflet des dépenses de consommation, lesquelles constituent la plus grande partie de l'activité économique totale.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste avec leur étude hebdomadaire sur le nombre des nouveaux inscrits au chômage.
Vendredi 23 septembre
L'Australie dévoilera son indice des signaux économiques prévisionnels, et la RBA son étude sur la stabilité financière, tandis que les marchés japonais resteront clos en raison d'un jour férié.
Les spécialistes de l'immobilier du Royaume-Uni donneront des informations sur les accords de prêts hypothécaires, reflétant la demande pour les logements.
Jean-Claude Trichet, président de la BCE, prendra la parole à Washington, et ses propos seront analysés en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire.