Investing.com - L'euro a conclu sur une note positive face au dollar U.S. grâce à l'espoir d'un accord de secours à Chypre avant la date fatidique de lundi.
Il a en effet retrouvé du mordant alors que les élus de l'île s'apprêtaient à mettre en place une législation restructurant le secteur bancaire national et imposant des contrôles aux flux de capitaux.
La Banque Centrale Européenne avait fait savoir jeudi qu'elle n'alimenterait plus en liquidités les établissements financiers du pays à partir de demain en l'absence d'un plan de secours en collaboration avec l'Union Européenne et le Fonds Monétaire International.
Ces deux derniers ont en effet offert une bouée de sauvetage de 10 milliards d'euros, mais uniquement si les autorités trouvaient un moyen de lever 5.8 milliards d'euros par elles-mêmes.
Il avait été envisagé de le faire avec un prélèvement sur les dépôts bancaires, mesure rejetée mardi par le parlement chypriote
La paire EUR/USD est montée jusqu'à 1.3009 lors de la dernièe journée de cotation, avant de se stabiliser à 1.2991, empochant 0.71% au cours de celle-ci, et 0.36% hebdomadaires.
Le yen a aussi grimpé pour une seconde fois d'affilée après que Haruhiko Kuroda, nouveau gouverneur de la Banque du Japon, ait déçu les attentes de signess d'assouplissements musclés imminents.
Le couple USD/JPY a glissé à 94.2, son niveau le plus bas depuis le 7 mars, avant de s'établir à 94.48, dérapant de 0.45% journaliers et de 0.93% sur la semaine.
Le livre sterling a aussi dominé son homologue américain, mais moins nettement une fois que l'agence Fitch ait déclaré vouloir prendre une décision concernant une éventuelle dégradation de sa notation du Royaume-Uni avant la fin du mois, au regard de ses faibles perspectives de croissance économique et de l'importance de sa dette publique.
Elle avait cependant retrouvé des couleurs mercredi, George Osborne, chancelier de l'échiquier, chargé des finances britanniques, ayant dévoilé dans son budget annuel un certain nombre de mesures destinées à encourager l'expansion économique, tout en augmentant les pouvoirs de la Banque d'Angleterre afin de lui permettre d'utiliser des "instruments monétaires non-conventionnels" afin de donner un coup de pouce à l'économie, sans toutefois faire évoluer ses objectifs d'inflation.
Le GBP/USD a ainsi culminé vendredi à 1.5348, son plus haut niveau depuis le 22 février, avant de s'établir à 1.523, frémissant de 0.37 sur la journée et de 0.88% sur la semaine.
La banque centrale des Etats-Unis avait quand à elle annoncé mercredi qu'elle gardait son cap, malgré les signaux positifs provenant de l'économie américaine, invoquant le taux de chômage élevé et la conjonction des augmentations d'impôts et des diminutions des dépenses du gouvernement fédéral.
Ben Bernanke, qui la dirige, a déclaré qu'elle diminuerait progressivement le rythme de ses acquisitions, mais seulement une fois que le marché de l'emploi se montrera plus solide.
La situation de Chypre sera au centre des débats de la semaine, un échec dans la quête de mesures de sauvetage pouvant entraîner sa sortie de la zone euro.
Les yeux se tourneront aussi vers le volume des ventes au détail allemandes de mardi, en quête de signes de forme de l'économie régionale, ainsi que vers les enchères de dettes italiennes de jeudi.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste, avec une série de chiffres, portant notamment sur les commandes de biens durables, les ventes de logements et la confiance des consommateurs.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 25 mars
Les spécialistes de l'immobilier britannique révèleront le nombre des accords de prêts hypothécaires, préfigurant la demande sur le marché du logement.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis prendra ensuite la parole lors d'une conférence à Londres, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
La Nouvelle-Zélande dévoilera ensuite le solde officiel de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Mardi 26 mars
Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, prononcera un discours très attendu par les observateurs.
Le gouvernement allemand divulguera ensuite le volume des ventes auprès des particuliers, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale
le Royaume-Uni verra avec attention ses acteurs de la grande distribution faire de même.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la semaiine avec une avanlanche de résultats, parmi lesquels les commandes de biens durables, les ventes de logements et la confiance de leurs consommateurs.
Mercredi 27 mars
La Nouvelle-Zélande rendra une étude sur la confiance de ses entreprises, signe avant-coureur de l'état de santé de son économie, après quoi la Réserve Bancaire d'Australie fera de même à popos de la stabilité financière du système bancaire national.
L'agence de recherches économiques KOF ne sera pas en reste avec son baromètre économique de la Suisse, destiné à prédire la direction de l'économie future à moyen terme.
Le Royaume-Uni fournira les chiffres définitifs de sa croissance du quatrième trimestre, ainsi que l'état de son compte courant.
La zone euro diffusera quand à elle la première évaluation de son inflation des prix au détail, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que l'Italie procèdera à une mise aux enchères d'obligations décennales.
Le Canada fera connaître l'évolution officielle de ses prix à la consommation.
Les Etats-Unis achèveront la journée avec leur inventaire des réserves pétrolières, tandis que leurs spécialistes de l'immobilier dévoileront le nombre des ventes de logements een cours.
Jeudi 28 mars
Le Japon fournira les chiffres de ses ventes aux particuliers, premier reflet des dépenses de consommation, lesquelles constituent la plus grande partie de l'activité économique totale, et l'Australie l'imitera concernant les prêts accordés au secteur privé.
Sur le front de la zone euro, l'Allemagne révèlera les variations dans le nombre de ses salariés.
Les autorités canadiennes ne seront pas en reste avec leur produit intérieur brut mensuel, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les Etats-Unis rendront quand à eux leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage et les chiffres révisés de leur croissance du quatrième trimestre.
Vendredi 29 mars
Le gouvernement japonais rendra publics une série de résultats portant sur l'inflation, les dépenses des ménages et la production industrielles, donnant le pouls de l'économie de l'archipel.
Les places d'Australie, de Nouvelle-Zélande, d'Allemagne, de Suisse, du Royaume-Uni et du Canada demeureront inactivs pour cause de fête du vendredi saint.
Le gouvernement canadien présentera cependant son budget annuel.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la semaine avec le volume des dépenses personnelles et des investissements, ainsi que le baromètres révisés du moral et de l'inflation attendue par les paticuliers établis par l'université du Michigan.
Il a en effet retrouvé du mordant alors que les élus de l'île s'apprêtaient à mettre en place une législation restructurant le secteur bancaire national et imposant des contrôles aux flux de capitaux.
La Banque Centrale Européenne avait fait savoir jeudi qu'elle n'alimenterait plus en liquidités les établissements financiers du pays à partir de demain en l'absence d'un plan de secours en collaboration avec l'Union Européenne et le Fonds Monétaire International.
Ces deux derniers ont en effet offert une bouée de sauvetage de 10 milliards d'euros, mais uniquement si les autorités trouvaient un moyen de lever 5.8 milliards d'euros par elles-mêmes.
Il avait été envisagé de le faire avec un prélèvement sur les dépôts bancaires, mesure rejetée mardi par le parlement chypriote
La paire EUR/USD est montée jusqu'à 1.3009 lors de la dernièe journée de cotation, avant de se stabiliser à 1.2991, empochant 0.71% au cours de celle-ci, et 0.36% hebdomadaires.
Le yen a aussi grimpé pour une seconde fois d'affilée après que Haruhiko Kuroda, nouveau gouverneur de la Banque du Japon, ait déçu les attentes de signess d'assouplissements musclés imminents.
Le couple USD/JPY a glissé à 94.2, son niveau le plus bas depuis le 7 mars, avant de s'établir à 94.48, dérapant de 0.45% journaliers et de 0.93% sur la semaine.
Le livre sterling a aussi dominé son homologue américain, mais moins nettement une fois que l'agence Fitch ait déclaré vouloir prendre une décision concernant une éventuelle dégradation de sa notation du Royaume-Uni avant la fin du mois, au regard de ses faibles perspectives de croissance économique et de l'importance de sa dette publique.
Elle avait cependant retrouvé des couleurs mercredi, George Osborne, chancelier de l'échiquier, chargé des finances britanniques, ayant dévoilé dans son budget annuel un certain nombre de mesures destinées à encourager l'expansion économique, tout en augmentant les pouvoirs de la Banque d'Angleterre afin de lui permettre d'utiliser des "instruments monétaires non-conventionnels" afin de donner un coup de pouce à l'économie, sans toutefois faire évoluer ses objectifs d'inflation.
Le GBP/USD a ainsi culminé vendredi à 1.5348, son plus haut niveau depuis le 22 février, avant de s'établir à 1.523, frémissant de 0.37 sur la journée et de 0.88% sur la semaine.
La banque centrale des Etats-Unis avait quand à elle annoncé mercredi qu'elle gardait son cap, malgré les signaux positifs provenant de l'économie américaine, invoquant le taux de chômage élevé et la conjonction des augmentations d'impôts et des diminutions des dépenses du gouvernement fédéral.
Ben Bernanke, qui la dirige, a déclaré qu'elle diminuerait progressivement le rythme de ses acquisitions, mais seulement une fois que le marché de l'emploi se montrera plus solide.
La situation de Chypre sera au centre des débats de la semaine, un échec dans la quête de mesures de sauvetage pouvant entraîner sa sortie de la zone euro.
Les yeux se tourneront aussi vers le volume des ventes au détail allemandes de mardi, en quête de signes de forme de l'économie régionale, ainsi que vers les enchères de dettes italiennes de jeudi.
Les Etats-Unis ne seront pas en reste, avec une série de chiffres, portant notamment sur les commandes de biens durables, les ventes de logements et la confiance des consommateurs.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 25 mars
Les spécialistes de l'immobilier britannique révèleront le nombre des accords de prêts hypothécaires, préfigurant la demande sur le marché du logement.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis prendra ensuite la parole lors d'une conférence à Londres, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
La Nouvelle-Zélande dévoilera ensuite le solde officiel de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Mardi 26 mars
Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, prononcera un discours très attendu par les observateurs.
Le gouvernement allemand divulguera ensuite le volume des ventes auprès des particuliers, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale
le Royaume-Uni verra avec attention ses acteurs de la grande distribution faire de même.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la semaiine avec une avanlanche de résultats, parmi lesquels les commandes de biens durables, les ventes de logements et la confiance de leurs consommateurs.
Mercredi 27 mars
La Nouvelle-Zélande rendra une étude sur la confiance de ses entreprises, signe avant-coureur de l'état de santé de son économie, après quoi la Réserve Bancaire d'Australie fera de même à popos de la stabilité financière du système bancaire national.
L'agence de recherches économiques KOF ne sera pas en reste avec son baromètre économique de la Suisse, destiné à prédire la direction de l'économie future à moyen terme.
Le Royaume-Uni fournira les chiffres définitifs de sa croissance du quatrième trimestre, ainsi que l'état de son compte courant.
La zone euro diffusera quand à elle la première évaluation de son inflation des prix au détail, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que l'Italie procèdera à une mise aux enchères d'obligations décennales.
Le Canada fera connaître l'évolution officielle de ses prix à la consommation.
Les Etats-Unis achèveront la journée avec leur inventaire des réserves pétrolières, tandis que leurs spécialistes de l'immobilier dévoileront le nombre des ventes de logements een cours.
Jeudi 28 mars
Le Japon fournira les chiffres de ses ventes aux particuliers, premier reflet des dépenses de consommation, lesquelles constituent la plus grande partie de l'activité économique totale, et l'Australie l'imitera concernant les prêts accordés au secteur privé.
Sur le front de la zone euro, l'Allemagne révèlera les variations dans le nombre de ses salariés.
Les autorités canadiennes ne seront pas en reste avec leur produit intérieur brut mensuel, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Les Etats-Unis rendront quand à eux leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage et les chiffres révisés de leur croissance du quatrième trimestre.
Vendredi 29 mars
Le gouvernement japonais rendra publics une série de résultats portant sur l'inflation, les dépenses des ménages et la production industrielles, donnant le pouls de l'économie de l'archipel.
Les places d'Australie, de Nouvelle-Zélande, d'Allemagne, de Suisse, du Royaume-Uni et du Canada demeureront inactivs pour cause de fête du vendredi saint.
Le gouvernement canadien présentera cependant son budget annuel.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la semaine avec le volume des dépenses personnelles et des investissements, ainsi que le baromètres révisés du moral et de l'inflation attendue par les paticuliers établis par l'université du Michigan.