Investing.com - Le dollar U.S. a conclu avec de manière plutôt positive par rapport à ses principaux concurrents, après que de bons résultats économiques soient venus ajouter de la crédibilité aux rumeurs de diminution des acquisitions de son émettrice.
L'université du Michigan a en effet vu son indice du moral des ménages grimper de 76,4 à 84,5 pour le mois passé, au lieu des 83,7 de la première évaluation.
Il était aussi à noter que l'activité manufacturière autour de Chicago avait connu dans le même temps sa plus forte amélioration en un an.
L'indice des directeurs des achats du secteur secondaire de la région a ainsi bondi depuis 49,0 jusqu'à 58,7 après ajustement saisonnier, au lieu des 50,3 envisagés.
Ces belles performances sont venues amplifier les bruits selon lesquels la Réserve Fédérale compterait réduire dès cette année la voilure de ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels.
Le département d'état au commerce des Etats-Unis avait cependant constaté auparavant que les dépenses des particuliers américains avaient subi 0,2% d'érosion en avril, alors qu'une augmentation de 0,2% était espérée, leurs revenus personnels ayant stagné.
La monnaie unique s'était retrouvée sur la sellette après que les autorités aient avoué que le chômage de la région où il a cours avait sans surprise établi un nouveau record en passant des 12,1% de mars vers 12,2%.
La paire EUR/USD est lors descendue jusqu'à 1,2943, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 1,2995, perdant 0,39% journaliers.
Il en était de même avec la livre sterling, le GBP/USD se retrouvant à 0,24% de repli sur la séance.
Le franc suisse, valeur refuge traditionnelle, a aussi subi sa pression, l'USD/CHF finissant à 0,9548, empochant 0,28% sur une période identique.
Mais le billet vert a plongé dans une ornière de trois semaines contre le yen, après que le Fonds Monétaire International ait adhéré sans réserve aux manoeuvres de la Banque du Japon destinées à donner un coup de fouet à l'inflation jusqu'aux 2% visés, avec de "larges assouplissements" de sa politique monétaire générale.
L'USD/JPY culminait à 100,21 avant de se stabiliser à 100,45, perdant 0,31 % au cours de la journée.
Ses cousines d'Australie et de Nouvelle-Zélande, fortement dépendantes des matières premières, ont par contre fini au plus bas de plusieurs mois sur fond d'angoisse d'un essoufflement de l'essor chinois et d'une fermeture des robinets de la banque centrale américaine.
Le couple NZD/USD touchait le fond à 0,7936, son pire niveau depuis septembre, et l'AUD/USD sombrait à 0,9547, aux abords d'un gouffre annuel.
La semaine prochaine verra les prises de cap de la Banque Centrale Européenne, la Banque d'Angleterre et la Réserve Bancaire d'Australie.
Les Etats-Unis feront de leur côté connaître vendredi leur rapport très attendu sur l'emploi hors agriculture.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 3 juin
Le Japon dévoilera le volume des investissements de capitaux.
L'Australie annoncera celui des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
La Chine révèlera pour sa part avec les chiffres de son activité manufacturière.
Sur le front de la zone euro, l'Espagne et l'Italie l'imiteront avec les leurs.
Dans le reste de l'Europe, le Royaume-Uni fera de même, son secteur secondaire étant vital, tandis que la Suisse verra l'institut SVME fournir son indice des directeurs des achats dans ce même domaine.
L'institut de gestion des approvisionnements ne sera pas en reste avec les informations équivalentes concernant les Etats-Unis, et donnant le pouls de leur économie.
Mardi 4 juin
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux de base, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations de première importance sur l'état de l'économie et son influence sur cette décision, après quoi le pays fournira le solde de son compte courant.
Le gouvernement japonais fera de même avec les revenus nets moyens, dont dépendent les dépenses des consommateurs.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec une étude sur son secteur du bâtiment, indice majeur de vigueur économique.
En zone euro, l'Espagne révèlera l'évolution du nombre de ses demandeurs d'emploi, fortement lié à la forme de son économie.
Les Etats-Unis et le Canada concluront la journée avec leurs balances commerciales, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Mercredi 5 juin
L'Australie proclamera son produit intérieur brut du premier trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
La zone euro fera de même avec le volume de ses ventes au détail, tandis que l'Espagne et l'Italie fourniront des rapports sur leur activité tertiaire.
Le Royaume-Uni les imitera, ce domaine étant une part indispensable de son économie.
Les autorités canadiennes annonceront quand à elles le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir
Les Etats-Unis verront l'agence de gestion des ressources humaines ADP révéler le nombre des créations d'emploi qu'elle aura constatées, tandis que le gouvernement fera connaître le volume des commandes passées auprès des usines et son inventaire des réserves pétrolières.
L'institut de gestion des approvisionnements publiera pour sa part ses informations sur l'état de leurs prestataires de services, constituant un pan vital de l'économie.
Jeudi 6 juin
L'Australie fera connaître le solde de son commerce extérieur.
Le gouvernement suisse l'imitera au sujet de l'évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Dans la zone euro, l'Espagne et la France procèderont à des émissions d'obligations décennales, tandis que l'Allemagne révèlera le volume des commandes passées auprès de ses usines, préfigurant la production à venir.
La Banque Centrale Européenne annoncera son taux directeur, après quoi son président Mario Draghi tiendra une conférence de presse très attendue à ce sujet.
La Banque d'Angleterre fera de même avec son propre taux de base.
Le Canada verra pour sa part la publication de son indice des directeurs des achats établi par l'agence Ivey, tandis que les Etats-Unis rendront leur décompte hebdomadaire sur des nouvelles inscriptions au chômage.
Vendredi 7 juin
La Banque Nationale Suisse dévoilera l'inventaire de ses réserves de devises, fournissant ainsi un point de vue intéressant au sujet des opérations qu'elle aura effectuées sur le marché des changes.
En zone euro, l'Allemagne fournira l'état de sa balance commerciale et le niveau de sa production industrielle, poumon de son économie.
La journée verra aussi la publication un rapport sur les attentes des consommateurs britanniques, et celle du solde du commerce extérieur du Royaume-Uni.
Les gouvernement du Canada dévoilera les variations constatées dans les nombres des salariés, ainsi que le taux de chômage.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec leurs informations sur le volume de la masse salariale non-agricole et la proportion de leurs demandeurs d'emploi, ainsi que sur les revenus horaires moyens.
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