Investing.com - Le dollar U.S. a conclu à son plus haut niveau en cinq semaines par rapport sn homologue nippons, et de six contre l'européen, les bons résultats de l'emploi américain alimentant les rumeurs de réduction prochaine des apports de capitaux de son émettrice.
Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet décompté 195.000 emplois supplémentaires en juin, au lieu des 165.000 envisagés, les 175.000 précédents ayant par ailleurs été revus à la hausse jusqu'à 195.000, tandis que le taux de chômage se maintenait à 7,6% le mois passé.
L'euro a ainsi perdu l'avantage sur l'étalon américain, l'EUR/USD chutant jusqu'à 1,2807, sa pire valeur depuis le 17 mai, puis clôturant à 1,2834, laissant échapper 0,62% journaliers et 1,35% sur la semaine.
Le billet vert s'est aussi envolé contre le yen, l'USD/JPY culminant à 101,23, son sommet le plus élevé depuis le 31 mai, avant de se stabiliser à 101,17, engrangeant 1,13% sur la journée et 1,72% hebdomadaires.
La livre sterling en a aussi fait les frais, le GBP/USD touchant de fond à 1,4859, son ornière la plus profonde depuis le 12 mars, avant de sauver les meubles à 1,4895, dérapant de 1,18% sur la séance et de 2,07% depuis celle de lundi.
La monnaie unique et la devise de la Grande-Bretagne avaient nettement fondu jeudi, après que leurs émettrices respectives aient adopté des attitudes favorables aux taux d'intérêt bas, tout en donnant des signes de leurs intentions futures.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, a ainsi déclaré lors de la conférence de presse ayant suivi la réunion de cette dernière ne s'attendait pas à relever son taux d'intérêt directeur avant une période "prolongée".
Il a précisé que la décision de donner des indices sur les évolutions prochaines des taux de base avait été prise à l'unanimité, et constituait pour elle "un pas en avant fondamental".
Son taux de base régional avait auparavant été maintenu à 0,5%, son plus bas niveau de tous les temps.
La Banque d'Angleterre avait elle aussi gardé un taux d'intérêt directeur à 0,5%, précisant que les résultats économiques britanniques des derniers mois étaient conformes à la relance qu'elle avait annoncée dans son rapport sur l'inflation de mai, avertissant cependant qu'elle pourrait souffrir d'une "hausse importante" des coûts des emprunts.
Elle a ajouté: "Le comité directeur estime que la hausse des taux attendue ne découlait pas nécessairement des récentes évolutions de l'économie nationale."
Elle avait décidé de publier un communiqué sur le sujet malgré le statu quo à l'issue de sa première prise de cap mensuelle imminente sous la houlette de son nouveau gouverneur, Mark Carney.
L'unité monétaire canadienne a aussi souffert, jusqu'à sombrer à son niveau le plus profond en 21 mois par rapport à son cousin des Etats-Unis, malgré un marché du travail résistant mieux que prévu là où il a cours.
L'agence Statistics Canada a ainsi déploré 300 salariés de moins en juin, au lieu des 3.000 redoutés, tandis que la proportion des demandeurs d'emploi stagnait à 7,1%.
L'USD/CAD s'est alors hissé à 1,0609, avant de se limiter à 1,0573, empochant 0,55% quotidiens et 0,48% hebdomadaires.
La Réserve Fédérale dévoilera mercredi le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, qui sera au centre des débats, de même que le baromètre du moral des consommateurs américains pour vendredi, au lendemain de la prise de décision de la Banque du Japon.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 8 juillet
Le Japon fournira le solde de son compte courant et le volume des prêts de ses banques.
La gouvernement de la Suisse fera de même avec le taux de chômage helvète.
Sur le front de la zone euro, l'Allemagne annoncera le volume de sa production industrielle, donnant le pouls de son économie, ainsi que la balance de son commerce extérieure.
Le groupe des ministres des finances du bloc euro procèdera pour sa part à des pourparlers dans la capitale belge.
Mario Draghi, chef de la Banque Centrale Européenne, comparaitra quand à lui devant le comité économique aux affaires monétaires du parlement européen à Bruxelles.
Les autorités canadiennes annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, tandis que la Banque du Canada fournira ses projections pour les affaires trimestrieelles.
Mardi 9 juillet
La Nouvelle-Zélande verra des spécialistes furnir leurs informations concernant la confiance des entreprises, préfigurant l'état de l'économie future, tandis que l'Australie les imitera avec un rapport sur la confiance dans ses affaires.
La Chine ne sera pas en reste avec son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
La Suisse non plus avec ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le Royaume-Uni fera de même avec le voulme de la production manufacturée, ainsi que le solde de son commerce extérieur.
Les ministres des finances de l'Union Européenne procèderont à des pourparlers à Bruxelles.
Mercredi 10 juillet
La Banque du Japon dévoilera à l'aube le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant son analyse en profondeur de la situation économique, après quoi les autorités japonaises fourniront les chiffres de l'activité du domaine tertiaire.
L'Australie ne sera pas en reste, avec un rapport sur le moral des particuliers, préfigurant leurs dépenses à venir.
Du côté de la zone euro, la France et l'Italie fourniront les volumes de leur productions industrielles respectives.
La Réserve Fédérale dévoilera quand à elle le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, après quoi son président Ben Bernanke prendra la parole.
Jeudi 11 juillet
La Nouvelle-Zélande verra des spécialistes fournir les chiffres de l'activité manufacturée, préfigurant l'état de l'économie future.
Les autorités d'Australie dévoileront les variations dans le nombre des demandeurs d'emploi et le taux de chômage.
La Banque du Japon annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations de première importance sur sa perception de l'économie présente et future, après quoi elle tiendra une conférence de presse à ce sujet.
Le gouvernement nippon ne sera pas en reste avec les commandes de machines de base, reflet de la production à venir.
La Banque Centrale Européenne diffusera son bulletin mensuel, donnant les grandes lignes de ses projections économiques.
Le Canada fera de même avec les évolutions des coûts des logements neufs, reflétant la demande sur le marché de l'immobilier.
Les Etats-Unis concluront la journée avec leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi qu'une étude sur les prix à l'import.
Vendredi 12 juillet
L'Australie fournira des informations sur les prêts hypothécaires, préfigurant l'agitation sur le secteur immobilier.
La zone euro fera de même avec les chiffres de sa production industrielle.
Les Etats-Unis achèveront de leur côté la semaine avec leur inflation des prix à la production, ainsi qu'avec leur première évaluation de l'indice du moral des ménages établi par l'université du Michigan.
Le département d'état au travail des Etats-Unis a en effet décompté 195.000 emplois supplémentaires en juin, au lieu des 165.000 envisagés, les 175.000 précédents ayant par ailleurs été revus à la hausse jusqu'à 195.000, tandis que le taux de chômage se maintenait à 7,6% le mois passé.
L'euro a ainsi perdu l'avantage sur l'étalon américain, l'EUR/USD chutant jusqu'à 1,2807, sa pire valeur depuis le 17 mai, puis clôturant à 1,2834, laissant échapper 0,62% journaliers et 1,35% sur la semaine.
Le billet vert s'est aussi envolé contre le yen, l'USD/JPY culminant à 101,23, son sommet le plus élevé depuis le 31 mai, avant de se stabiliser à 101,17, engrangeant 1,13% sur la journée et 1,72% hebdomadaires.
La livre sterling en a aussi fait les frais, le GBP/USD touchant de fond à 1,4859, son ornière la plus profonde depuis le 12 mars, avant de sauver les meubles à 1,4895, dérapant de 1,18% sur la séance et de 2,07% depuis celle de lundi.
La monnaie unique et la devise de la Grande-Bretagne avaient nettement fondu jeudi, après que leurs émettrices respectives aient adopté des attitudes favorables aux taux d'intérêt bas, tout en donnant des signes de leurs intentions futures.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, a ainsi déclaré lors de la conférence de presse ayant suivi la réunion de cette dernière ne s'attendait pas à relever son taux d'intérêt directeur avant une période "prolongée".
Il a précisé que la décision de donner des indices sur les évolutions prochaines des taux de base avait été prise à l'unanimité, et constituait pour elle "un pas en avant fondamental".
Son taux de base régional avait auparavant été maintenu à 0,5%, son plus bas niveau de tous les temps.
La Banque d'Angleterre avait elle aussi gardé un taux d'intérêt directeur à 0,5%, précisant que les résultats économiques britanniques des derniers mois étaient conformes à la relance qu'elle avait annoncée dans son rapport sur l'inflation de mai, avertissant cependant qu'elle pourrait souffrir d'une "hausse importante" des coûts des emprunts.
Elle a ajouté: "Le comité directeur estime que la hausse des taux attendue ne découlait pas nécessairement des récentes évolutions de l'économie nationale."
Elle avait décidé de publier un communiqué sur le sujet malgré le statu quo à l'issue de sa première prise de cap mensuelle imminente sous la houlette de son nouveau gouverneur, Mark Carney.
L'unité monétaire canadienne a aussi souffert, jusqu'à sombrer à son niveau le plus profond en 21 mois par rapport à son cousin des Etats-Unis, malgré un marché du travail résistant mieux que prévu là où il a cours.
L'agence Statistics Canada a ainsi déploré 300 salariés de moins en juin, au lieu des 3.000 redoutés, tandis que la proportion des demandeurs d'emploi stagnait à 7,1%.
L'USD/CAD s'est alors hissé à 1,0609, avant de se limiter à 1,0573, empochant 0,55% quotidiens et 0,48% hebdomadaires.
La Réserve Fédérale dévoilera mercredi le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, qui sera au centre des débats, de même que le baromètre du moral des consommateurs américains pour vendredi, au lendemain de la prise de décision de la Banque du Japon.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 8 juillet
Le Japon fournira le solde de son compte courant et le volume des prêts de ses banques.
La gouvernement de la Suisse fera de même avec le taux de chômage helvète.
Sur le front de la zone euro, l'Allemagne annoncera le volume de sa production industrielle, donnant le pouls de son économie, ainsi que la balance de son commerce extérieure.
Le groupe des ministres des finances du bloc euro procèdera pour sa part à des pourparlers dans la capitale belge.
Mario Draghi, chef de la Banque Centrale Européenne, comparaitra quand à lui devant le comité économique aux affaires monétaires du parlement européen à Bruxelles.
Les autorités canadiennes annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, tandis que la Banque du Canada fournira ses projections pour les affaires trimestrieelles.
Mardi 9 juillet
La Nouvelle-Zélande verra des spécialistes furnir leurs informations concernant la confiance des entreprises, préfigurant l'état de l'économie future, tandis que l'Australie les imitera avec un rapport sur la confiance dans ses affaires.
La Chine ne sera pas en reste avec son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
La Suisse non plus avec ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Le Royaume-Uni fera de même avec le voulme de la production manufacturée, ainsi que le solde de son commerce extérieur.
Les ministres des finances de l'Union Européenne procèderont à des pourparlers à Bruxelles.
Mercredi 10 juillet
La Banque du Japon dévoilera à l'aube le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant son analyse en profondeur de la situation économique, après quoi les autorités japonaises fourniront les chiffres de l'activité du domaine tertiaire.
L'Australie ne sera pas en reste, avec un rapport sur le moral des particuliers, préfigurant leurs dépenses à venir.
Du côté de la zone euro, la France et l'Italie fourniront les volumes de leur productions industrielles respectives.
La Réserve Fédérale dévoilera quand à elle le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, après quoi son président Ben Bernanke prendra la parole.
Jeudi 11 juillet
La Nouvelle-Zélande verra des spécialistes fournir les chiffres de l'activité manufacturée, préfigurant l'état de l'économie future.
Les autorités d'Australie dévoileront les variations dans le nombre des demandeurs d'emploi et le taux de chômage.
La Banque du Japon annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations de première importance sur sa perception de l'économie présente et future, après quoi elle tiendra une conférence de presse à ce sujet.
Le gouvernement nippon ne sera pas en reste avec les commandes de machines de base, reflet de la production à venir.
La Banque Centrale Européenne diffusera son bulletin mensuel, donnant les grandes lignes de ses projections économiques.
Le Canada fera de même avec les évolutions des coûts des logements neufs, reflétant la demande sur le marché de l'immobilier.
Les Etats-Unis concluront la journée avec leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi qu'une étude sur les prix à l'import.
Vendredi 12 juillet
L'Australie fournira des informations sur les prêts hypothécaires, préfigurant l'agitation sur le secteur immobilier.
La zone euro fera de même avec les chiffres de sa production industrielle.
Les Etats-Unis achèveront de leur côté la semaine avec leur inflation des prix à la production, ainsi qu'avec leur première évaluation de l'indice du moral des ménages établi par l'université du Michigan.