Le nouveau gouvernement tchèque de centre-droit, dirigé par Petr Necas, a annoncé mercredi à Prague avoir approuvé son programme de réformes et de rigueur budgétaire pour les quatre ans à venir.
Le cabinet Necas, en place depuis le 13 juillet, entend notamment opérer des coupes budgétaires radicales, combattre la corruption et empêcher le pays de s'enfoncer dans les dettes, a indiqué le Premier ministre au cours d'une conférence de presse.
"La crise globale a démontré la vulnérabilité de l'économie et a dévoilé les erreurs commises par les dirigeants politiques à l'époque d'une croissance apparemment durable", selon le programme gouvernemental.
L'exécutif se propose de mettre un coup d'arrêt à l'endettement du pays afin de parvenir à un budget équilibré à partir de 2016, et de réaliser une réforme fondamentale du système des retraites.
Une plus grande transparence des appels d'offres publics, une réforme du système des soins médicaux et de l'enseignement supérieur incluant l'instauration de frais de scolarité figurent également parmi les priorités du gouvernement.
A l'issue des élections législatives des 28 et 29 mai, la coalition tripartite formée par le Parti démocratique civique (ODS, droite) de M. Necas, le TOP 09 (droite) et le parti centriste Affaires publiques (VV) dispose d'une très confortable majorité à la chambre des députés, avec 118 des 200 sièges.
Muni ainsi de la plus forte majorité dans l'histoire moderne de la République tchèque, ce cabinet fera objet d'un vote de confiance au Parlement le 10 août.