C'est plutôt vers les marchés pétroliers que se concentrait l'attention des opérateurs financiers en ce mercredi où une réunion de l'Opep est plus attendue que jamais. Du côté des changes, et après deux semaines de recul, la monnaie unique européenne tentait toujours de retrouver ses marques. A cette heure, l'euro grappillait 0,06% à 1,0655 dollar, mais surtout 0,25% à 1,0802 franc suisse, 0,42% à 0,8569 livre et 0,51% à 120,41 yens.
Trois semaines après le résultat inattendu de l'élection présidentielle américaine, qui devrait déboucher sur la désignation de Donald Trump comme 45e président des Etats-Unis, le dollar a gagné environ 5% contre l'euro, sa principale contrepartie. En effet, s'il s'en tient à certaines de ses promesses de campagne, le president elect Donald Trump pourrait réduire sensiblement les impôts des entreprises et des ménages et lancer des travaux d'infrastructures. De quoi doper la croissance du PIB américain et pousser l'indice des prix à la consommation vers 2%, niveau clé pour la Fed.
Dans ce contexte, la Réserve fédérale devrait, de l'avis général, relever ses taux lors de son comité de politique monétaire des 13 et 14 décembre prochains : la probabilité implicite est pour l'heure de 91,7%, selon l'indicateur FedWatch du CME.
Plus près de nous, c'est plutôt l'actualité européenne qui revient sur le devant de la scène : dimanche, les Autrichiens seront appelés aux urnes pour la ré-édition du 2e tour de leurs élections présidentielles. Le même jour, les Italiens seront aussi appelés à se prononcer sur le référendum constitutionnel du gouvernement Renzi qui, selon les sondages d'opinion, pourrait bien voir le non l'emporter. D'où des conséquences incertaines sur la stabilité du gouvernemetale de l'Italie.
N'oublions pas que l'Espagne peine elle aussi à se doter d'un gouvernement stable, et que plusieurs autres pays de la zone euro, dont la France et l'Allemagne, connaîtront l'année prochaine d'importants scrutins. Autant de facteurs d'incertitude dans un contexte de montée des populismes, aux yeux des investisseurs.
Sauf si le référendum italien se terminait par un 'oui' inattendu, ce ne sont rien d'autres que des eaux boueuses qui s'apprêtent à déferler sur l'Europe, commentent, peu engageants, les cambistes de Société Générale (PA:SOGN).
Autre facteur de faiblesse potentielle de l'euro : les annonces que la BCE pourrait effectuer le 8 décembre prochain, à l'issue du conseil des gouverneurs. Nous prévoyons la poursuite du programme d'achat d'actifs de la BCE jusque fin 2017, estime Selon S&P Global Ratings.
Notons, du côté des statistiques européennes de la matinée, que le taux d'inflation annuel de la zone euro est ressorti à 0,6% ce mois-ci, soit une progression de 0,1 point en données séquentielles, selon Eurostat.
Tout à l'heure aux Etats-Unis, les cambistes guetteront notamment l'enquête ADP sur l'emploi privé de novembre, les revenus et dépenses des ménages, l'indice PMI de Chicago, les promesses de ventes de logement et les stocks de pétrole, avant le Livre beige (le recueil conjoncturel publié huit fois l'an) de la Fed ce soir.
EG
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Trois semaines après le résultat inattendu de l'élection présidentielle américaine, qui devrait déboucher sur la désignation de Donald Trump comme 45e président des Etats-Unis, le dollar a gagné environ 5% contre l'euro, sa principale contrepartie. En effet, s'il s'en tient à certaines de ses promesses de campagne, le president elect Donald Trump pourrait réduire sensiblement les impôts des entreprises et des ménages et lancer des travaux d'infrastructures. De quoi doper la croissance du PIB américain et pousser l'indice des prix à la consommation vers 2%, niveau clé pour la Fed.
Dans ce contexte, la Réserve fédérale devrait, de l'avis général, relever ses taux lors de son comité de politique monétaire des 13 et 14 décembre prochains : la probabilité implicite est pour l'heure de 91,7%, selon l'indicateur FedWatch du CME.
Plus près de nous, c'est plutôt l'actualité européenne qui revient sur le devant de la scène : dimanche, les Autrichiens seront appelés aux urnes pour la ré-édition du 2e tour de leurs élections présidentielles. Le même jour, les Italiens seront aussi appelés à se prononcer sur le référendum constitutionnel du gouvernement Renzi qui, selon les sondages d'opinion, pourrait bien voir le non l'emporter. D'où des conséquences incertaines sur la stabilité du gouvernemetale de l'Italie.
N'oublions pas que l'Espagne peine elle aussi à se doter d'un gouvernement stable, et que plusieurs autres pays de la zone euro, dont la France et l'Allemagne, connaîtront l'année prochaine d'importants scrutins. Autant de facteurs d'incertitude dans un contexte de montée des populismes, aux yeux des investisseurs.
Sauf si le référendum italien se terminait par un 'oui' inattendu, ce ne sont rien d'autres que des eaux boueuses qui s'apprêtent à déferler sur l'Europe, commentent, peu engageants, les cambistes de Société Générale (PA:SOGN).
Autre facteur de faiblesse potentielle de l'euro : les annonces que la BCE pourrait effectuer le 8 décembre prochain, à l'issue du conseil des gouverneurs. Nous prévoyons la poursuite du programme d'achat d'actifs de la BCE jusque fin 2017, estime Selon S&P Global Ratings.
Notons, du côté des statistiques européennes de la matinée, que le taux d'inflation annuel de la zone euro est ressorti à 0,6% ce mois-ci, soit une progression de 0,1 point en données séquentielles, selon Eurostat.
Tout à l'heure aux Etats-Unis, les cambistes guetteront notamment l'enquête ADP sur l'emploi privé de novembre, les revenus et dépenses des ménages, l'indice PMI de Chicago, les promesses de ventes de logement et les stocks de pétrole, avant le Livre beige (le recueil conjoncturel publié huit fois l'an) de la Fed ce soir.
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