« Il est important que le gouvernement soutienne les bilans des banques majeures, » dit King, lors de son témoignage sur la crise bancaire devant des stratèges, à Londres.
Néanmoins, King reconnaît que l’étude des bilans des banques pourrait prendre plusieurs mois et qu’il n’est toujours pas clair combien de financement gouvernemental additionnel sera nécessaire.
King a aussi dit que les niveaux de croissance de la masse monétaire sont trop bas et qu’il s’attend que le gouvernement donnera la permission aux banques d’augmenter la masse monétaire au cours des « prochains quelques mois. » Il a rapidement ajouté que la BdA ne permettrait pas un essor de l’inflation.
Malgré la nouvelle loi du gouvernement britannique qui renforce la surveillance des services financiers, la Banque d’Angleterre demeure incapable d’empêcher les banques d’adopter des stratégies de prêts à haut risque, dit King. « Nous n’avons aucun pouvoir du tout à l’exception de travailler avec les banques qui ont déjà échoué. »
King a aussi remarqué que beaucoup peut être inféré du fait que les banques optent de minimiser l’importance de l’opinion des agences de notation.
« À la banque, nous allons penser très longuement à l’étendue sur laquelle nous dépendons des cotes de solvabilité, dit King. (Les agences) se sont déplacées dans des sphères où elles n’ont pas suffisamment d’expertise. Il y avait des conflits d’intérêts. Qui cote les agences qui cotent est une question très difficile. »
Par l’équipe de nouvelles CEP, eunews@economicnews.ca, révisé par Stephen Huebl, shuebl@economicnews.ca, traduit par Dominique Blain, dblain@economicnews.ca
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