Le gouvernement japonais a exprimé son inquiétude quant à l'impact de l'affaiblissement du yen sur les ménages, soulignant l'érosion potentielle du pouvoir d'achat due à la baisse de la monnaie. Dans son livre blanc économique annuel publié
vendredi, le gouvernement a mis en évidence un changement dans le sentiment des ménages, contrastant l'amélioration de l'humeur lors de l'introduction des "Abenomics" en 2013 avec le sentiment actuel d'aigreur dans le cadre des attentes d'inflation croissantes depuis le milieu de l'année 2023.
Le rapport souligne que la réaction du public à la couverture médiatique de l'augmentation des prix des denrées alimentaires et des coûts d'importation en raison de la faiblesse du yen a contribué à ce changement d'humeur. Le document met en garde contre le fait qu'un yen faible pourrait pousser l'inflation au-delà du taux de croissance des salaires, ce qui nuirait encore plus aux consommateurs.
Le yen, qui avait atteint son niveau le plus bas depuis 38 ans, à savoir moins de 160 pour un dollar, pendant la majeure partie du mois de juillet, a connu une forte hausse au moment où la Banque du Japon (BOJ) a décidé, mercredi, d'augmenter ses taux d'intérêt.
Vendredi, le yen s'établissait à 149,07 pour un dollar, les investisseurs envisageant la possibilité d'un relèvement régulier des taux par la Banque du Japon. Cette anticipation intervient alors que la Réserve fédérale américaine devrait entamer un cycle d'assouplissement monétaire dès le mois de septembre.
Le livre blanc du gouvernement, préparé avant la récente décision de la BOJ, note également que les baisses du yen ne stimulent plus de manière significative les volumes d'exportation, étant donné que de nombreux fabricants japonais ont délocalisé leur production à l'étranger. Au contraire, la faiblesse du yen est désormais considérée comme un fardeau pour les petites entreprises, car elle augmente le coût des matières premières importées.
La question de la faiblesse du yen est devenue une préoccupation majeure pour les décideurs politiques japonais, car elle a freiné la consommation en augmentant les coûts des importations de carburant, de nourriture et de matières premières. En réponse à la chute de la monnaie à son niveau le plus bas depuis 38 ans, soit 160 pour un dollar, les autorités japonaises sont intervenues sur le marché des changes, dépensant 5,53 trillions de yens (37 milliards de dollars) en juillet.
La BOJ a également reconnu que le risque de dépassement de l'inflation dû à la faiblesse du yen était l'une des raisons de la hausse des taux d'intérêt qu'elle a décidée mercredi. Le taux de change était de 149,5400 yens pour un dollar.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.