Investing.com - Les options sur le brut se sont extirpées ce mercredi de leur plus profonde ornière depuis juillet, mais leur poussée demeurait jugulée par la publication de résultats peu glorieux de la part du bloc euro, ranimant le spectre d'une expansion planétaire en berne.
Les opérateurs gardaient aussi un oeil sur l'état crucial des stocks américains à l'approche de la publication d'une étude de l'Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis à ce sujet.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour décembre se sont échangés à 92.61 USD le baril en première partie de séance européenne, grignotant 0.25%.
Ils avaient auparavant oscillé dans une bande étroite située entre 87.47 USD, leur cours le plus élevé du jour, et 86.27 USD, leur plus bas, après avoir touché hier le fond à 85.8 USD, leur valeur la plus faible depuis le 13 juillets.
La pression baissière exercée dessus était importante ces derniers temps, les perspectives de relance mondiale inquiétantes et leurs conséquences sur les besoins en carburant nuisant à leurr attractivité.
Le groupe d'étude de l'économie Markit a ainsi signalé que l'indice des directeurs des achats du secteur manufacturier de la zone euro avait reculé depuis une valeur définitive de 46.1 pour arriver à 45.3 en octobre, alors qu'un frémissement à 46.6 était espéré.
Celui des industries de l'Allemagne a quand à lui régressé de 47.4 jusqu'à 45.7 pour octobre, au lieu de remonter à 48 comme envisagé.
L'institut germanique Ifo pour la recherche économique a pour sa part révélé que son baromètre des affaires nationales était tombé dans le même temps de 101.4 à 100, son niveau le plus bas depuis mars 2010.
Mais l'effondrement qu'on pouvait redouter n'a pas eu lieu, un rapport ayant mis en évidence le fait que l'indice HSBC des directeurs des achats manufacturiers de la Chine, premier signe de son activité industrielle, était remonté de 47.9 ajustés vers 49.1 pour octobre.
Sa consommation n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.
Les variations dans le volume des stocks pétroliers constatées par les autorités américaines étaient également au menu de l'après-midi, afin d'évaluer l'appétit du premier consommateur mondial.
Une augmentation de 1.9 millinos de barils pour le brut devrait ainsi être mise en évidence pour la semaine dernière, tandis que l'essence pourrait s'être contentée de 700 000.
Les spécialistes regroupés par l'institut du pétrole américain ont dévoilé leurs propres chiffres après la clôture des échanges d'hier, signalant pour les premiers une accumulation de seulement 310 000 barils pour la période considérée, ainsi que les secondes se contentaient d'en accumuler 180 000.
Le pays garde sa première part dans demande mondiale, avec près de 22%.
L'attention se portera également cet après-midi sur les conclusions des deux jours de réunion de la Réserve Fédérale, la première depuis l'annonce en septembre d'une troisième série d'injections de liquidités.
Mais les pertes demeuraient limitées, l'envenimement des relations entre Istambul et Damas, avec la possibilité que Téhéran soutienne cette dernière, restant présent dans tous les esprits.
Les escarmouches se sont quand à elles étendues au Liban voisin ces derniers jours, ravivant l'angoisse d'un conflit en extension.
La région qui les abrite a produit 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2011.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour décembre ont gagné 0.6% pour grimper à 108.92 USD du baril dans le même temps, soit 22.03 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leurs cours, établis à Londres, ont profité ces derniers temps de la peur d'une perturbation des livraisons moyen-orientales et d'une diminution de la production en Mer du Nord.
Les opérateurs gardaient aussi un oeil sur l'état crucial des stocks américains à l'approche de la publication d'une étude de l'Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis à ce sujet.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour décembre se sont échangés à 92.61 USD le baril en première partie de séance européenne, grignotant 0.25%.
Ils avaient auparavant oscillé dans une bande étroite située entre 87.47 USD, leur cours le plus élevé du jour, et 86.27 USD, leur plus bas, après avoir touché hier le fond à 85.8 USD, leur valeur la plus faible depuis le 13 juillets.
La pression baissière exercée dessus était importante ces derniers temps, les perspectives de relance mondiale inquiétantes et leurs conséquences sur les besoins en carburant nuisant à leurr attractivité.
Le groupe d'étude de l'économie Markit a ainsi signalé que l'indice des directeurs des achats du secteur manufacturier de la zone euro avait reculé depuis une valeur définitive de 46.1 pour arriver à 45.3 en octobre, alors qu'un frémissement à 46.6 était espéré.
Celui des industries de l'Allemagne a quand à lui régressé de 47.4 jusqu'à 45.7 pour octobre, au lieu de remonter à 48 comme envisagé.
L'institut germanique Ifo pour la recherche économique a pour sa part révélé que son baromètre des affaires nationales était tombé dans le même temps de 101.4 à 100, son niveau le plus bas depuis mars 2010.
Mais l'effondrement qu'on pouvait redouter n'a pas eu lieu, un rapport ayant mis en évidence le fait que l'indice HSBC des directeurs des achats manufacturiers de la Chine, premier signe de son activité industrielle, était remonté de 47.9 ajustés vers 49.1 pour octobre.
Sa consommation n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.
Les variations dans le volume des stocks pétroliers constatées par les autorités américaines étaient également au menu de l'après-midi, afin d'évaluer l'appétit du premier consommateur mondial.
Une augmentation de 1.9 millinos de barils pour le brut devrait ainsi être mise en évidence pour la semaine dernière, tandis que l'essence pourrait s'être contentée de 700 000.
Les spécialistes regroupés par l'institut du pétrole américain ont dévoilé leurs propres chiffres après la clôture des échanges d'hier, signalant pour les premiers une accumulation de seulement 310 000 barils pour la période considérée, ainsi que les secondes se contentaient d'en accumuler 180 000.
Le pays garde sa première part dans demande mondiale, avec près de 22%.
L'attention se portera également cet après-midi sur les conclusions des deux jours de réunion de la Réserve Fédérale, la première depuis l'annonce en septembre d'une troisième série d'injections de liquidités.
Mais les pertes demeuraient limitées, l'envenimement des relations entre Istambul et Damas, avec la possibilité que Téhéran soutienne cette dernière, restant présent dans tous les esprits.
Les escarmouches se sont quand à elles étendues au Liban voisin ces derniers jours, ravivant l'angoisse d'un conflit en extension.
La région qui les abrite a produit 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2011.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour décembre ont gagné 0.6% pour grimper à 108.92 USD du baril dans le même temps, soit 22.03 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leurs cours, établis à Londres, ont profité ces derniers temps de la peur d'une perturbation des livraisons moyen-orientales et d'une diminution de la production en Mer du Nord.