BRUXELLES (Reuters) - La croissance en Belgique a ralenti à 0,1% au deuxième trimestre, a confirmé mardi la banque centrale, sous le coup d'une contraction dans le secteur de la construction et d'une contribution négative du commerce extérieur.
Au premier trimestre, la croissance du produit intérieur brut (PIB) avait été de 0,4%.
Par rapport au deuxième trimestre 2013, l'activité économique a progressé de 1,0%.
L'activité a été soutenue par la demande intérieure, hors stocks, qui a progressé de 0,6% après une hausse de 0,5% sur les trois premiers mois de l'année, a précisé la Banque nationale de Belgique dans un communiqué.
L'augmentation des dépenses a été observée tant au niveau des dépenses de consommation des ménages (+0,3%) et des administrations publiques (+0,1%) qu'à celui des investissements des entreprises (+2,9%) et des administrations publiques (+0,3%). Les investissements des ménages, en revanche, ont fléchi de 0,2%.
Les exportations de biens et de services ont augmenté de 2,6% mais les importations ont progressé davantage, de 3,2%, d'où une contribution négative de 0,4 point du commerce extérieur à la croissance.
La banque centrale prévoit une croissance de 1,3% sur l'ensemble de l'année. Le gouvernement comme la Commission européenne tablent sur +1,4%.
(Philip Blenkinsop, Véronique Tison pour le service français)