Le dollar américain est resté stable alors que les marchés digéraient les risques géopolitiques croissants au Moyen-Orient et attendaient de nouvelles données économiques américaines.
Cette stabilité intervient malgré un mouvement général vers les actifs refuges sur les marchés des changes, qui n'a pas entraîné de réduction significative des risques, a noté HSBC (LON:HSBA) dans une note publiée mercredi.
Des facteurs internes dans d'autres pays ont réduit l'attrait de leurs devises en tant que valeurs refuges. Par exemple, les responsables japonais ont conseillé la prudence concernant les hausses de taux d'intérêt, et le gouverneur de la Banque du Japon a souligné les incertitudes économiques mondiales persistantes.
En Europe, les faucons de la Banque centrale européenne (BCE) sont restés silencieux, s'alignant sur les attentes du marché d'une éventuelle baisse des taux en octobre. Kazaks de la BCE a reconnu la probabilité d'une baisse des taux étant donné les risques économiques prononcés, bien qu'il ait mentionné qu'il était prématuré de conclure que l'inflation avait été entièrement maîtrisée.
Malgré ces signaux accommodants, le taux de chômage de la zone euro est resté stable à 6,4% en août. Les participants au marché attendent maintenant des indications d'Isabel Schnabel de la BCE pour savoir si elle s'opposera aux attentes accommodantes du marché.
La Banque nationale suisse (BNS) a indiqué une réticence à laisser le franc suisse se renforcer, le nouveau président Martin Schlegel suggérant l'utilisation des taux directeurs et d'éventuelles interventions sur le marché des changes.
Schlegel a également noté que les risques pour l'inflation suisse sont plutôt orientés à la baisse, n'excluant pas des taux d'intérêt négatifs. Cette position pourrait influencer le rôle du franc en tant que valeur refuge, rendant potentiellement le dollar américain ou l'or plus attrayants en période d'aversion au risque accrue.
Aux États-Unis, des signaux mitigés du marché du travail sont apparus, les données JOLTS montrant une augmentation des offres d'emploi, tandis que l'enquête ISM sur l'industrie manufacturière indiquait une baisse de la composante emploi. Le marché attend maintenant la publication de l'estimation ADP (EPA:ADP) des emplois privés, avec un consensus prévoyant une augmentation de 125.000 en septembre.
Ces données, ainsi que les prochains discours des responsables de la Réserve fédérale, pourraient influencer les attentes pour la réunion de novembre du Federal Open Market Committee (FOMC), où une baisse de taux de 25 points de base est entièrement intégrée, avec une probabilité de 40% d'une réduction de 50 points de base.
Enfin, Moody's a amélioré les perspectives de la note souveraine du Brésil à Ba1, un cran en dessous de la catégorie investissement, tout en maintenant une perspective positive. Cela reflète la forte croissance du Brésil et les réformes structurelles, y compris la prochaine réforme fiscale, qui pourraient contribuer à la croissance à long terme. Tout en reconnaissant les défis budgétaires, Moody's s'attend à ce que la dette publique du Brésil se stabilise autour de 82% du PIB à moyen terme. Cette amélioration pourrait contribuer à une baisse du taux de change USD-BRL, conformément à l'objectif de fin d'année de Moody's.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.