L'euro s'apprécie par rapport au billet vert, à 1,117 dollar contre 1,111 dollar mardi soir, et poursuit sur sa lancée de la veille : la parité-phare du marché des changes prend ainsi 0,8% depuis la parution, mardi en début d'après-midi, des piètres chiffres de la productivité américaine.
La productivité non-agricole a en effet diminué de 0,5% aux Etats-Unis au deuxième trimestre, alors que les économistes espéraient en moyenne une progression symétrique. En rythme annuel, elle a même diminué de 0,4%, soit la première baisse depuis celle de 0,6% observée au deuxième trimestre 2013.
La faiblesse de l'économie américaine manifestée par ces chiffres peut inciter la Fed à se montrer prudente dans son processus de normalisation de sa politique monétaire, d'autant plus qu'elle s'ajoute au contexte politique incertain.
'Les incertitudes autour des élections présidentielles sont un facteur de risque de plus en plus évoqué, et commenté, outre-Atlantique', souligne-t-on chez Aurel BGC. 'Les entreprises pourraient geler leurs embauches ou les investissements en attendant de connaître l'issue du duel Clinton/Trump'.
Par rapport à mardi soir, l'euro-yen cède 0,1% 113,1 et le dollar-yen recule de 0,6% à 101,2. L'euro reste stable face à la devise britannique, à 0,855 livre sterling, et grappille 0,1% face au franc suisse, à 1,092 franc.
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