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Voitures neuves: le marché français replonge en août

Publié le 02/09/2013 09:35
Mis à jour le 02/09/2013 23:50

Les immatriculations de voitures neuves ont replongé de 10,9% en août, effaçant leur timide reprise de juillet, mais la tendance sur le marché automobile devrait s'améliorer un peu d'ici la fin de l'année, selon les professionnels.

Seulement 85.565 voitures ont été écoulées le mois dernier, une période traditionnellement très faible pour les ventes car certaines concessions sont fermées. C'est le mois d'août le plus mauvais jamais connu depuis 1997/98, selon le CCFA.

Ceci représente une baisse de 6,7% à nombre de jours ouvrables comparables, selon un communiqué du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) publié lundi.

En juillet, les ventes avaient connu un timide rebond de 0,9% en données brutes grâce au lancement de nouveaux modèles. D'autres marchés européens, l'Allemagne et l'Espagne, avaient aussi connu une hausse des immatriculations. L'Espagne a aussi rechuté de 18,3% le mois dernier, tandis que le marché italien a glissé de 6,6%.

"On est à des niveaux historiquement faibles" pour la période estivale, commente Flavien Neuvy, de l'observatoire spécialisé Cetelem.

Chômage technique

Presque tous les constructeurs ont souffert, généralistes et spécialistes du haut de gamme confondus. Renault (qui comprend aussi la marque à bas coûts Dacia) est l'un des rares à avoir résisté, grappillant 1,7%, grâce à la Clio IV et à son petit crossover Captur et la nouvelle Sandero chez Dacia. L'américain General Motors a bondi de 15,9%, tiré par Chevrolet, et l'italien Fiat de 9,9%. Le japonais Toyota a limité la casse (-0,4%).

A l'inverse, le numéro un français PSA Peugeot Citroën a chuté de 17,3%, avec une baisse similaire de ses deux marques. "On a atteint un point bas", commente Philippe Narbeburu, directeur commercial chez Citroën.

Le géant allemand Volkswagen s'est effondré de 24,3%, l'américain Ford de 19,2%, le japonais Nissan de 18,7% et l'allemand Daimler de 37,8%. Ce dernier a souffert du blocage par l'Etat français des immatriculations de certains modèles de sa marque Mercedes depuis la mi-juin. Le Conseil d'Etat a levé la semaine dernière ce blocage, en attendant de juger l'affaire sur le fond.

Sur huit mois, la chute globale du marché atteint 9,8% en données brutes et 8,7% à nombre de jours ouvrables comparables, ce qui fait dire au porte-parole du CCFA que la baisse peut être contenue à -8% cette année, après -14% en 2012.

Cette prévision paraît aussi réaliste pour Flavien Neuvy. "Le recul sera moins fort sur la deuxième partie de l'année", estime-t-il. Ce sentiment est partagé par M. Narbeburu, qui se base sur un niveau de commandes en hausse de 7% chez Citroën par rapport à l'an dernier.

"Pour autant, la période est très incertaine et les clients, qui préfèrent différer les gros achats, ne se précipitent pas dans les concessions", indique l'analyste.

Les huit prochaines semaines seront cruciales, avertit M. Neuvy. Les concessionnaires engrangent traditionnellement de nombreuses commandes lors des journées portes ouvertes qui se tiennent à la mi-septembre et sur le mois d'octobre.

Signe de la faiblesse de l'activité, la part des ventes aux particuliers est très faible. Sur les six premiers mois de l'année, elle a été de 51%, selon des chiffres fournis par Cetelem. "Au moment de la prime à la casse, ce pourcentage était monté à plus de 60%", rappelle M. Neuvy.

Les constructeurs prennent aussi des mesures pour réduire la production. PSA a programmé en octobre six jours de chômage technique dans ses usines de Mulhouse (Haut-Rhin) et de Sochaux (Doubs) où sont fabriquées les Citroën C4, DS4, DS5 et la nouvelle Peugeot 308 et les 3008 et 5008.

A Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), condamnée à la fermeture en 2014, la fin de la production de la Citroën C3 interviendra dès la fin octobre.

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