Le groupe Fingerprint Cards a indiqué vendredi que le communiqué annonçant son rachat par le Sud-Coréen Samsung Electronics plus tôt dans la matinée, était un faux.
La société suédoise, dont la cotation a été suspendue à la Bourse de Stockholm, a indiqué qu'elle comptait saisir la police et l'Autorité suédoise de contrôle du secteur financier.
Plus tôt dans la matinée, la société spécialisée dans la diffusion de communiqués de presse financiers Business Wires avait posté sur son site un document annonçant le rachat pour 650 millions de dollars en numéraire de Fingerprint Cards par Samsung Electronics.
"Le communiqué qui a été diffusé plus tôt n'a pas été envoyé par Fingerprint Cards", a indiqué la société suédoise dans un communiqué, démentant tout rachat. Cette information est "incorrecte".
De son côté, un porte-parole de Business Wires a précisé à l'AFP que le document incriminé lui avait été transmis par la société suédoise Cision, également spécialisée dans la diffusion d'informations pour les médias.
"Nous travaillons avec Cision depuis longtemps, environ 15 ans", a précisé le porte-parole, précisant que Cision leur avait demandé de retirer le communiqué du site, expliquant avoir été "victime d'une opération frauduleuse".
En milieu de journée, le communiqué n'était plus disponible sur Business Wires.
Cision a fait savoir pour sa part, sur son site internet, qu'une "enquête préliminaire" avait été lancée après la diffusion d'un "communiqué de presse frauduleux", sans faire explicitement référence à Fingerprint Cards, Samsung ou Business Wires.
"Cette enquête montre que la société a suivi ses procédures et a été la victime d'une fraude sophistiquée", a indiqué le communiqué, précisant avoir saisi la police de cette affaire.