Le constructeur automobile français explore de possibles coopérations avec son concurrent japonais Mitsubishi Motors, sans pour autant envisager une opération capitalistique, affirme le quotidien Le Figaro de vendredi, citant des dirigeants anonymes du groupe.
"Ce qu'on pourrait faire est du même acabit que les projets communs entre Renault et Mercedes" (groupe Daimler), indique une source proche du dossier.
Renault et Daimler partagent déjà le développement des modèles qui viendront remplacer la Twingo, côté français, et la Smart, côté allemand. Ils coopèrent également dans le domaine des véhicules utilitaires et dans les moteurs.
Avec des ventes de l'ordre de 987.000 véhicules l'an dernier, Mitsubishi, qui avait tenté il y a trois ans une alliance ambitieuse avec PSA Peugeot Citroën, se retrouve de plus en plus isolé dans le paysage automobile mondial.
Mitsubishi entretien toutefois quelques liens avec son compatriote Nissan, dont Renault est l'actionnaire de référence. Les deux groupes possèdent notamment une coentreprise spécialisée dans les voitures de très petites cylindrées, très populaires dans l'archipel nippon. Les deux groupes ont aussi des accords croisés de fourniture de véhicules, rappelle le quotidien.
Selon le Figaro, une trentaine de projets impliquant Mitsubishi, Renault et/ou Nissan sont à l'étude. Certaines de ces collaborations "vont commencer", ajoute un dirigeant de Renault, sans plus de précisions.