Sanofi-Aventis a annoncé mardi la réorganisation de ses centres de recherche et développement en France, avec la fermeture de quatre sites transférés vers des sites plus importants, et le lancement d'un plan de départs volontaires, sans licenciement.
"Il n'y aura aucun licenciement", a assuré Christian Lajoux, le président de Sanofi-Aventis en France, lors d'une conférence téléphonique, mais un plan de mesures d'âge "sur la base du volontariat", sera mis en oeuvre.
Dans le détail, en région parisienne, les sites de Bagneux (plus de 200 salariés), Rueil-Malmaison (140 salariés) et Evry (60 salariés), seront transférés vers le site de Chilly-Mazarin. En Haute-Garonne, celui de Labège (environ 150 personnes) est transféré vers celui de Toulouse.
Par ailleurs, Sanofi-Aventis cherche à céder le site de Porcheville dans les Yvelines, qui compte presque 200 salariés.
Interrogé par l'AFP, M. Lajoux a indiqué n'avoir "aucun objectif chiffré en termes d'effectifs". Il a précisé que le nombre de personnes éligibles à un départ s'élevait à 850 chez les chercheurs et à 450 dans les fonctions administratives.
Sanofi-Aventis a actuellement 14 sites de R&D en France, en incluant ceux de la filiale vaccins Sanofi Pasteur, représentant au total 6.500 salariés.
Dans le monde, le groupe pharmaceutique compte également transférer quatre sites, au Royaume-Uni, en Espagne, au Japon et aux Etats-Unis. Chacun de ces sites est regroupé avec un site plus important du pays concerné.