Le voyagiste britannique TUI Travel, en plein redressement, a annoncé vendredi une commande de 60 Boeing 737 MAX au prix catalogue de 6,09 milliards de dollars afin de renouveler et moderniser sa flotte, et une option portant sur 90 autres appareils.
Sans préciser le prix d'achat, le groupe a indiqué dans un communiqué avoir obtenu un "rabais significatif" par rapport au prix catalogue (4 milliards de livres, 4,7 milliards d'euros).
Ces soixante appareils - 40 B737 MAX-8 et 20 737 MAX-9 - seront livrés entre janvier 2018 et mars 2023.
Les actionnaires du groupe devront donner leur feu vert à cette opération.
TUI Travel dispose en outre d'une option pour acheter jusqu'à 90 appareils 737 MAX supplémentaires, 60 selon les mêmes conditions et 30 selon des conditions à définir lors de l'éventuelle commande.
Le 737 MAX est une version remotorisée du 737, un best-seller de Boeing avec plus de 10.000 avions commandés tous modèles confondus. Il est plus économe en carburant, son rayon d'action plus étendu et ses émissions de gaz à effet de serre réduites comparé aux Boeing 737 précédents.
Ces avions permettront de renouveler et moderniser la flotte de TUI qui est actuellement engagé dans un plan de redressement.
"La majeure partie de la stratégie de TUI Travel est de fournir à nos clients des expériences de vacances uniques qu'ils ne peuvent avoir qu'avec nous. Cet investissement de plusieurs milliards de livres dans le B737 MAX - qui représente la future génération d'avions plus économes en carburant pour nos destinations court et moyen-courriers - sera un nouvel élément pour la réaliser", a déclaré le directeur général du groupe, Peter Long.
A la Bourse de Londres, le titre TUI Travel cédait 1,29% à 358,3 pence, vers 08H20 GMT, dans un marché en baisse de 0,81%.
TUI Travel détient six compagnies aériennes en Europe, Thomson Airways, TUIfly, TUIfly Nordic, ArkeFly, Jetairfly et Corsair, qui disposent d'une flotte totale de 141 appareils.
Grâce aux progrès enregistrés par son plan de redressement, le groupe avait annoncé en mai une réduction de sa perte au premier semestre et une révision en hausse de sa prévision de résultat opérationnel.
Le groupe avait indiqué en janvier avoir reçu une offre de fusion de la part de son actionnaire de contrôle, l'allemand TUI, mais ce dernier a finalement renoncé à faire une offre définitive.