Wall Street hésitait à l'ouverture vendredi, contractant ses gains de la veille après un chiffre plus mauvais que prévu sur les ventes de maisons: le Dow Jones lâchait 0,16% et le Nasdaq avançait de 0,16%.
Vers 14H05 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average perdait 23,65 points à 14.940,09 points et le Nasdaq, à dominante technologique, progressait de 5,65 points, à 3.644,36 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 cédait 0,11%, soit 1,89 point, à 1.655,07 points.
La Bourse de New York avait clôturé en hausse jeudi, rebondissant sur de bons indicateurs chinois et européens après plus d'une semaine en repli: le Dow Jones avait gagné 0,44% à 14.963,74 points et le Nasdaq avait avancé de 1,08% à 3.638,71 points en dépit d'un arrêt sans précédent des échanges dû à un problème technique.
"Le secteur immobilier concentrera l'attention ce vendredi matin, et la Fed restera aussi au premier plan", notaient les analystes de Schaeffer's Investment Research.
Publié à 14H00 GMT, le nombre de ventes de maisons individuelles neuves a montré une brusque chute en juillet et essuyé son plus fort recul depuis plus de trois ans.
Le département du Commerce américain a recensé 394.000 transactions en juillet en rythme annualisé, soit 13,4% de moins qu'en juin.
"Les économistes s'attendaient à un recul d'environ 2% sur un mois", indiquait le cabinet Charles Schwab.
Constatant des gains très modestes à l'ouverture par rapport à la veille, les analystes de Wells Fargo remarquaient aussi que "les investisseurs restent prudents dans les échanges alors que des responsables de la Réserve fédérale (Fed) se réunissent pour leur congrès annuel à Jackson Hole (Wyoming, nord)".
"Bien que le président Ben Bernanke ne s'y rende pas, l'attention sera braquée sur tout indice autour du calendrier de la banque centrale quant à la réduction du niveau de ses rachats d'actifs", précisaient les experts de Wells Fargo.
La Fed a laissé entendre qu'elle pourrait réduire ses injections de liquidités massives dès septembre, si elle jugeait la reprise économique assez solide, ce qui rend d'autant plus important les chiffres sur l'immobilier, un pilier de l'économie américaine.
La banque centrale américaine rachète chaque mois pour 85 milliards de dollars de bons du Trésor et de titres hypothécaires, des largesses qui ont permis aux marchés new-yorkais de retrouver des niveaux records cette année.
Le marché obligataire progressait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 2,875% contre 2,901% jeudi soir, et celui à 30 ans à 3,853% contre 3,885% la veille.