WASHINGTON (Reuters) - Plus de 20 pays dont les Etats-Unis ont annoncé jeudi lors d'une conférence à Washington la création de 40 nouvelles aires marines pour protéger les océans de la menace du changement climatique et de la pollution.
Dans les sanctuaires, la pêche commerciale est limitée, ainsi que les forages d'hydrocarbures et les autres activités humaines qui affectent les écosystèmes océaniques.
Les nouveaux sanctuaires totalisent une surface de 1,2 million de kilomètres carrés.
Lors de la conférence, Barack Obama a présenté la première réserve marine des Etats-Unis dans l'océan Atlantique : une zone de près de 12.800 kilomètres carrés au large de la Nouvelle-Angleterre, réputée pour ses dorsales et ses canyons.
"L'idée que l'océan avec lequel j'ai grandi n'est pas quelque chose que je transmettrai à mes enfants et à mes petits-enfants est inacceptable, inimaginable", a déclaré lors de la conférence le président des Etats-Unis, qui a grandi à Hawaï.
Le mois dernier, Barack Obama a procédé à l'extension de la réserve marine des îles Midway, qui font partie de l'archipel d'Hawaï. Le président américain, qui s'est rendu sur place, a raconté à la conférence ce qu'il avait ressenti quand, nageant avec masque et tuba parmi les coraux oranges et pourpres, il avait rencontré les phoques moines d'Hawaï, espèce en danger, prenant un bain de soleil sur les rochers voisins.
"J'ai vu ça. J'étais juste là, preuve du pouvoir incroyable de la nature à se reconstruire, si nous n'essayons pas systématiquement de la détruire", a déclaré le chef de la Maison blanche.
(Ayesha Rascoe et Lesley Wroughton; Danielle Rouquié pour le service français)