Toujours pas de tendance claire sur les marchés pétroliers mercredi midi, le rebond enregistré en fin de semaine dernière peinant toujours à se confirmer. A cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars prenait 1% à 48,5 dollars, le WTI américain de même livraison gagnant 0,4% à 46,6 dollars.
La thématique de la suroffre reste en vigueur. Etant donné l'inertie des dépenses d'exploration-production, les extractions américaines de bruts non conventionnels devraient augmenter encore un peu durant les mois qui viennent avant de se stabiliser.
En outre, du côté de l'Opep, l'Arabie saoudite et ses alliés semblent gagner du terrain : l'Iran, qui fait également partie du cartel quoique ses intérêts soient très différents de ceux de l'Arabie saoudite, a confirmé via son ministre du Pétrole qu'il n'était pas question d'organiser une réunion extraordinaire. Ce qui repousse donc au 5 juin, dans le meilleur des cas, l'annonce éventuelle d'une réduction des quotas de production d'actuellement 30 barils/jour.
De plus, l'Iran n'a aucune envie de réduire sa propre production et un de ses officiels a même ajouté que le secteur pétrolier pourrait survivre, même si le pétrole tombait à 25 dollars le baril.
Dans ce contexte, les propos d'officiels irakiens selon lesquels le point bas du brut pourrait avoir été atteint sont restés sans grande portée : peut-être le plancher a-t-il été touché, mais il reste difficile d'anticiper un rebond à ce jour.
Notons par ailleurs qu'en raison de Martin Luther King Day survenu lundi aux Etats-Unis, la publication des stocks pétroliers américains interviendra demain, et non cet après-midi.
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