L'absence de tendance qui prédomine depuis mardi après-midi était toujours de mise à cette heure. Au terme du premier fixing du jour sur le marché de référence Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1.263,75 dollars (- 4,75 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.106,7 euros (- 4,6 euros).
Certes, l'incertitude quant à la gouvernance de la zone euro a cru rapidement hier soir. En effet, la BCE acceptait jusqu'alors les obligations de l'Etat grec comme collatéral dans les opérations de refinancement bancaire de l'Eurosystème, bien qu'ils ne remplissaient pas les exigences minimum de notation. Tel n'est plus le cas depuis hier soir. 'La BCE se fâche', commentait ce matin Aurel BGC.
Certes, 'cette décision de la BCE constitue clairement un coup de semonce en direction du gouvernement dirigé par le parti Syriza, mais son impact ne doit pas être surévalué pour autant, indiquent les spécialiste de Société Générale. En effet, si la BCE s'est retirée, la banque centrale grecque peut toujours approvisionner les banques locales en liquidités.
Rappelons que l'or a grimpé de 7,7% cette année à cause en partie des préoccupations sur une sortie de la Grèce de la zone euro, indique aussi Saxo Banque.
L'encours du SPDR Gold Shares, premier ETF s'est légèrement repris après sa baisse de la veille, en remontant de 764,9 à 767,9 tonnes.
La masse de lingots adossée à cet ETF, qui était tombée début janvier vers 705 tonnes, est utilisée comme un indicateur de l'appétit pour l'or des investisseurs longs.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta restent négatifs à court terme, en conseillant de surveiller de près la moyenne mobile à 200 jours, indicateur technique majeur pour les tendances de long terme situé à 1.252,34. En cas de cassure, les 1.240,6 seraient en ligne de mire.
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