MUNICH (Reuters) - Allianz (XETRA:ALVG) a relevé son dividende moins que prévu et publié des résultats pénalisés par une hausse des provisions pour sinistres en assurances dommages et les défections de clients dans la filiale de gestion obligataire Pimco aux Etats-Unis.
Le premier assureur européen a annoncé un dividende de 6,85 euros par action contre 5,30 versés sur les résultats de 2013, alors que le consensus Reuters donnait sept euros.
Le bénéfice net comme le bénéfice d'exploitation annuels sont ressortis en dessous des attentes des analystes. Le cours de l'action Allianz est indiqué en baisse de 1,6% en avant Bourse.
"Les tensions géopolitiques, des marchés financiers toujours volatils et une nouvelle baisse des taux d'intérêt en 2014 se sont traduits par une croissance économique globale plus faible qu'attendu", a déclaré le président du directoire Michael Diekmann dans un communiqué.
Le résultat d'exploitation de l'assurance dommages, la principale division de l'assureur, a été affecté par la hausse des provisions pour des sinistres potentiels au Brésil et chez la filiale américaine Fireman's Fund aux Etats-Unis et en Russie.
Il est ressorti en dessous des attentes dans les activités de gestion d'actifs du fait des retraits de fonds qui ont suivi le départ l'année dernière de Bill Gross, le gérant vedette de Pimco, la filiale américaine spécialisée dans la gestion obligataire.
Le bénéfice d'exploitation pour l'ensemble de l'exercice est ressorti à 10,4 milliards d'euros contre 10,7 milliards attendus.
Allianz a dit s'attendre à un résultat opérationnel du même montant en 2015, ajoutant qu'il pourrait être supérieur ou inférieur de 400 millions d'euros en fonction des développements sur les marchés financiers et de l'évolution de la sinistralité.
Les analystes interrogés par Reuters s'attendaient en moyenne à un résultat d'exploitation de 10,67 milliards en 2014 et ils anticipent pour 2015 un solde de 10,8 milliards.
Le bénéfice net annuel est ressorti à 6,22 milliards d'euros contre 6,45 milliards attendus par les analystes.
(Jonathan Gould, Wilfrid Exbrayat et Marc Joanny pour le service français)