PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes ont terminé mercredi dans le vert la première séance du deuxième trimestre 2015, soutenues par la publication d'indices PMI suggérant que la conjoncture se redresse plus rapidement que prévu en Europe.
À Paris, le CAC 40 a gagné 0,57% (+28,58 points) à 5.062,22 points. À Francfort, le Dax a avancé de 0,29% et à Londres, le FTSE a pris 0,54%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a progressé de 0,33% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,47%.
Les indices majeurs avaient ouvert en baisse avant de se retourner suite à la publication de l'indice des directeurs d'achat (PMI) du secteur manufacturier de la zone euro, qui a atteint le mois dernier son plus haut niveau depuis 10 mois, selon les résultats définitifs de l'enquête mensuelle Markit.
Le secteur bancaire s'est distingué avec une hausse de 0,93% pour le sous-indice du Stoxx 600 et des progressions proches de 2% pour les établissements espagnols Banco de Sabadell et Bankia. A Paris, Crédit agricole a grimpé de 3,11%, la plus forte hausse du CAC et de l'Eurofirst 300.
Toujours à Paris et contre la tendance, l'action Neopost a chuté de 6,76% après la publication par le spécialiste du traitement du courrier de chiffres annuels jugés décevants.
Ailleurs en Europe, la Bourse d'Athènes a reculé de 1,30%, plombée par les incertitudes concernant l'issue des négociations entre la Grèce, bientôt à court d'argent, et ses créanciers.
L'euro, qui vient de vivre le pire trimestre de son histoire en raison du programme de rachat de dette lancé par la Banque centrale européenne (BCE) et des inquiétudes liées à la Grèce, s'est redressé un peu face au billet vert, autour de 1,0766 dollar.
Les cours du pétrole remontent alors que s'éloigne la perspective d'un accord imminent sur le programme nucléaire iranien qui se traduirait par une reprise des exportations iraniennes de brut en raison de la levée des sanctions.
Les négociations entre les puissances occidentales et Téhéran à Lausanne avancent mais pas suffisamment pour conclure immédiatement un accord, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
Dans ce contexte, le Brent de mer du Nord s'apprécie de plus de 2,5%, au-dessus des 56 dollars le baril.
A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street était orientée à la baisse après des indicateurs mitigés, l'un d'entre eux signalant un ralentissement marqué de la croissance de l'activité manufacturière aux Etats-Unis.
(Patrick Vignal pour le service français, édité par Véronique Tison)