Les marchés européens continuent de broyer du noir, de piètres données économiques américaines étant venues s'ajouter à l'échec des dernières discussions entre la Grèce et ses créanciers pour plomber le moral des investisseurs.
Dans le sillage d'Athènes (-4,7%), Milan abandonne 2,1%, Lisbonne 2%, Francfort, Madrid et Paris 1,7%, Bruxelles 1,6%, Zurich 1,1%, Amsterdam 0,9%, Londres 0,8%. A New York, le Dow Jones dévisse encore de 0,9% et le Nasdaq, de 1%.
'Deux facteurs incitent toujours les investisseurs à la prudence en ce début de semaine : le blocage des négociations sur la dette de la Grèce et l'approche de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, la dernière avant septembre', prévient Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
'Il faudra des nerfs solides car il y a fort à parier qu'un accord entre la Grèce et ses créanciers n'interviendra qu'en dernier ressort, une fois de plus au bout du suspense', ajoute-t-il, rappelant que le sommet de l'Eurogroupe se tiendra jeudi.
Les dernières nouvelles sur le dossier grec ne sont d'ailleurs pas de bon augure, alors que Bruxelles a fait part de divergences importantes avec le gouvernement d'Athènes après l'échec des dernières discussions ce week-end.
'De plus en plus, les différentes chancelleries diplomatiques évoquent ouvertement la possibilité d'un défaut de paiement de la Grèce ; et donc, d'une sortie du pays de la zone euro', renchérit XTB France.
La réunion de la Fed retiendra aussi l'attention des opérateurs : si l'hypothèse d'une hausse de taux parait très peu probable cette fois-ci, ils seront attentifs à tout éventuel signe avant-coureur d'une telle mesure à l'automne.
En attendant ce rendez-vous, les marchés ont pris connaissance d'un repli de l'indice Empire State à -2,1 et d'un recul de 0,2% de la production industrielle en mai, alors que les économistes anticipaient des progressions dans les deux cas.
De ce côté de l'Atlantique, l'excédent commercial de la zone euro s'est accru à +24,3 milliards d'euros en avril, en hausse par rapport à mars (+19,9 milliards) grâce à une augmentation de 1,1% des exportations et un recul de 1,6% des importations.
Sur le plan des valeurs, UBS cède 1%, alors que le groupe bancaire a mis en oeuvre UBS Switzerland, nouvelle filiale créée afin de se mettre en conformité avec les exigences suisses en matière de 'too-big-to-fail'.
Henkel (XETRA:HNKG_p) ne se replie que de 0,5% à Francfort, le président du directoire du géant des produits de grande consommation ayant confié au Welt am Sonntag que le rachat de Wella, qui serait le plus important de l'histoire d'Henkel, était tout sauf acquis.
En recul de 1,8%, Airbus (PARIS:AIR) ne profite pas de l'ouverture du Salon Aéronautique du Bourget. Pour l'heure, l'avionneur a notamment remporté de grosses commandes auprès de GE Capital Aviation Services et d'Air Lease Corporation.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Dans le sillage d'Athènes (-4,7%), Milan abandonne 2,1%, Lisbonne 2%, Francfort, Madrid et Paris 1,7%, Bruxelles 1,6%, Zurich 1,1%, Amsterdam 0,9%, Londres 0,8%. A New York, le Dow Jones dévisse encore de 0,9% et le Nasdaq, de 1%.
'Deux facteurs incitent toujours les investisseurs à la prudence en ce début de semaine : le blocage des négociations sur la dette de la Grèce et l'approche de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, la dernière avant septembre', prévient Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
'Il faudra des nerfs solides car il y a fort à parier qu'un accord entre la Grèce et ses créanciers n'interviendra qu'en dernier ressort, une fois de plus au bout du suspense', ajoute-t-il, rappelant que le sommet de l'Eurogroupe se tiendra jeudi.
Les dernières nouvelles sur le dossier grec ne sont d'ailleurs pas de bon augure, alors que Bruxelles a fait part de divergences importantes avec le gouvernement d'Athènes après l'échec des dernières discussions ce week-end.
'De plus en plus, les différentes chancelleries diplomatiques évoquent ouvertement la possibilité d'un défaut de paiement de la Grèce ; et donc, d'une sortie du pays de la zone euro', renchérit XTB France.
La réunion de la Fed retiendra aussi l'attention des opérateurs : si l'hypothèse d'une hausse de taux parait très peu probable cette fois-ci, ils seront attentifs à tout éventuel signe avant-coureur d'une telle mesure à l'automne.
En attendant ce rendez-vous, les marchés ont pris connaissance d'un repli de l'indice Empire State à -2,1 et d'un recul de 0,2% de la production industrielle en mai, alors que les économistes anticipaient des progressions dans les deux cas.
De ce côté de l'Atlantique, l'excédent commercial de la zone euro s'est accru à +24,3 milliards d'euros en avril, en hausse par rapport à mars (+19,9 milliards) grâce à une augmentation de 1,1% des exportations et un recul de 1,6% des importations.
Sur le plan des valeurs, UBS cède 1%, alors que le groupe bancaire a mis en oeuvre UBS Switzerland, nouvelle filiale créée afin de se mettre en conformité avec les exigences suisses en matière de 'too-big-to-fail'.
Henkel (XETRA:HNKG_p) ne se replie que de 0,5% à Francfort, le président du directoire du géant des produits de grande consommation ayant confié au Welt am Sonntag que le rachat de Wella, qui serait le plus important de l'histoire d'Henkel, était tout sauf acquis.
En recul de 1,8%, Airbus (PARIS:AIR) ne profite pas de l'ouverture du Salon Aéronautique du Bourget. Pour l'heure, l'avionneur a notamment remporté de grosses commandes auprès de GE Capital Aviation Services et d'Air Lease Corporation.
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