Le PDG de General Electric (NYSE:GE), Jeffrey Immelt, et François Hollande "se sont accordés" mercredi sur le possible transfert de nouvelles activités du groupe en France lors d'une rencontre à l'Elysée.
MM. Hollande et Immelt se sont entretenus à l'Elysée.
"Le président s’est félicité de la qualité de la coopération entre General Electric et la France", a précisé l'Elysée dans un communiqué.
Le conglomérat américain avait annoncé la semaine dernière la relocalisation de la production de turbines à gaz de 50 Hz dans l'usine de Belfort, soit 400 emplois supplémentaires, un chiffre remonté à 500 mercredi par l'Elysée.
"Lors de l'entretien, le Président et M. Immelt se sont accordés pour ouvrir une seconde phase portant sur le transfert complémentaire d’activités en France pour les turbines à gaz, les turbines à vapeur et les alternateurs pour une partie des marchés de 60 Hz, dans le cadre d’un soutien complémentaire en financement export", a précisé l'Elysée.
General Electric se rapproche des pays prêts à lui apporter des financements à l'exportation depuis la cessation fin juin des activités de l'assureur-crédit américain Export-Import Bank (Ex-Im Bank).
La Commission européenne a donné début septembre son feu vert à l'acquisition par l'américain GE des activités énergétiques d' Alstom (PARIS:ALSO). Le gouvernement français avait donné en 2014 son feu vert à l'opération, contre des garanties sur le nucléaire et la promesse de la création de 1.000 emplois, sous peine de pénalités.
General Electric revendique 10.000 salariés en France, répartis dans 9 sites.