Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2016 se tassait de 1,2% à 43,9 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 1,1% à 41,4 dollars.
'Les investisseurs sont dubitatifs sur une décision de réduction de la production par l'Opep à la fin de la semaine', commente ce matin un bureau d'études parisien.
En effet, la stratégie de part de marché, menée au détriment des prix par le cartel pétrolier - et surtout l'Arabie saoudite - depuis un an environ ne semble pas devoir prendre fin dans l'immédiat. Lors de sa réunion prévue vendredi à Vienne, l'Opep devrait laisser inchangés des quotas de production officiels de 30 millions de barils/jour, d'ailleurs dépassés dans les faits de plus d'un million d'unités.
A plus court terme, les opérateurs seront attentifs tout à l'heure à l'état des stocks pétroliers américains que dévoilera l'Energy Information Agency (EIA) américaine au titre de la semaine passée. Le consensus attend une baisse de près de 500.000 barils des réserves commerciales de brut. Mais à l'inverse, les stocks de distillats (fuel domestique et diesel) devraient grimper de plus de 300.000 barils, et ceux d'essence de presque 1,5 million d'unités. Autant dire que le tableau d'ensemble s'annonce contrasté.
Les opérateurs seront aussi attentifs aux extractions pétrolières américaines hebdomadaires : depuis le début du mois de novembre, elles se tiennent dans un mouchoir de poche, entre 9,185 et 9,165 millions de barils. En clair, le mouvement de baisse depuis le record de 30 ans atteint début juin, à 9,610 millions de barils/jour, semble interrompu. A suivre.
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