L'heure est à la déprime au sein des Bourses européennes, après une batterie de publications de résultats souvent mal accueillis, en particulier du côté du secteur bancaire.
'Avec 209 entreprises qui ont publié, soit 49% de la capitalisation de marché européenne, nous trouvons la saison des résultats jusqu'à présent un peu mitigée', estime plus largement un analyste de Barclays (LON:BARC).
Ce dernier pointe en effet que s'il y a eu davantage de publications supérieures aux attentes au niveau des BPA, les chiffres d'affaires ont le plus souvent manqué les consensus.
Le moral des opérateurs pâtit aussi de la publication d'un indice PMI manufacturier du Royaume Uni en baisse à 49,2 en avril, en dessous donc de la barre fatidique de 50 qui sépare expansion et contraction du secteur.
'La production manufacturière chute à un rythme trimestriel de 1% environ et va peser à nouveau sur l'économie au deuxième trimestre, mettant sous pression le secteur des services pour soutenir la croissance du PIB', commente Rob Dobson, senior economist de Markit
Le FTSE de Londres perd 0,7%, avec toutefois un gain de 0,7% de HSBC à la suite des bénéfices trimestriels du géant bancaire, que ce dernier juge 'résilients en dépit de conditions de marché difficiles'.
A Francfort le DAX abandonne 1,6%, plombé par les réactions négatives des investisseurs aux publications de BMW (DE:BMWG) (-2,8%), d'Infineon (-2,9%), et plus encore de Lufthansa (DE:LHAG) (-6,7%) et de Commerzbank (DE:CBKG) (-7,2%).
Le SMI de Zurich s'affaisse aussi de 1,6%, entrainé par UBS (-6,8%) à la suite de trimestriels affectés par 'des volumes de transactions de clients anormalement faibles'.
En revanche à Paris où le CAC40 perd 1,5%, BNP Paribas (PA:BNPP) (+1,2%) figure parmi les rares valeurs à tirer leur épingle du jeu après sa bonne publication de premier trimestre, la maîtrise des coûts de la banque ayant permis de compenser la baisse de ses revenus.
La palme de la plus forte hausse sur l'indice parisien revient toutefois au chimiste belge Solvay (BR:SOLB) (+3,5%), ce dernier caracolant aussi en tête du Bel20 de Bruxelles qui recule de 1,3%.
L'AEX d'Amsterdam lâche quant à lui 1,9%, avec un recul du même ordre pour Philips après la confirmation par le groupe d'électronique de son intention de procéder à une introduction en Bourse de sa division éclairage.
Le PSI de Lisbonne recule de 1,7% alourdi notamment par la banque BCP et l'électricien EDP Renovaveis (-2%), ainsi que par le groupe de papier et de matériaux Semapa (-3,2%).
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Avec 209 entreprises qui ont publié, soit 49% de la capitalisation de marché européenne, nous trouvons la saison des résultats jusqu'à présent un peu mitigée', estime plus largement un analyste de Barclays (LON:BARC).
Ce dernier pointe en effet que s'il y a eu davantage de publications supérieures aux attentes au niveau des BPA, les chiffres d'affaires ont le plus souvent manqué les consensus.
Le moral des opérateurs pâtit aussi de la publication d'un indice PMI manufacturier du Royaume Uni en baisse à 49,2 en avril, en dessous donc de la barre fatidique de 50 qui sépare expansion et contraction du secteur.
'La production manufacturière chute à un rythme trimestriel de 1% environ et va peser à nouveau sur l'économie au deuxième trimestre, mettant sous pression le secteur des services pour soutenir la croissance du PIB', commente Rob Dobson, senior economist de Markit
Le FTSE de Londres perd 0,7%, avec toutefois un gain de 0,7% de HSBC à la suite des bénéfices trimestriels du géant bancaire, que ce dernier juge 'résilients en dépit de conditions de marché difficiles'.
A Francfort le DAX abandonne 1,6%, plombé par les réactions négatives des investisseurs aux publications de BMW (DE:BMWG) (-2,8%), d'Infineon (-2,9%), et plus encore de Lufthansa (DE:LHAG) (-6,7%) et de Commerzbank (DE:CBKG) (-7,2%).
Le SMI de Zurich s'affaisse aussi de 1,6%, entrainé par UBS (-6,8%) à la suite de trimestriels affectés par 'des volumes de transactions de clients anormalement faibles'.
En revanche à Paris où le CAC40 perd 1,5%, BNP Paribas (PA:BNPP) (+1,2%) figure parmi les rares valeurs à tirer leur épingle du jeu après sa bonne publication de premier trimestre, la maîtrise des coûts de la banque ayant permis de compenser la baisse de ses revenus.
La palme de la plus forte hausse sur l'indice parisien revient toutefois au chimiste belge Solvay (BR:SOLB) (+3,5%), ce dernier caracolant aussi en tête du Bel20 de Bruxelles qui recule de 1,3%.
L'AEX d'Amsterdam lâche quant à lui 1,9%, avec un recul du même ordre pour Philips après la confirmation par le groupe d'électronique de son intention de procéder à une introduction en Bourse de sa division éclairage.
Le PSI de Lisbonne recule de 1,7% alourdi notamment par la banque BCP et l'électricien EDP Renovaveis (-2%), ainsi que par le groupe de papier et de matériaux Semapa (-3,2%).
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